Dans les égouts de Londres, un fatberg, littéralement une “montagne de graisse”, provoqué par les rejets d'huile de friture des restaurants de la City.
Londres envisage de construire la plus grande centrale électrique de la planète... alimentée en huiles de graisse des égouts.
Ces huiles de graisse, ce sont principalement les huiles de friture usagées que rejettent des milliers de restaurants de la capitale britannique et qui bouchent régulièrement une partie des 109 000 kilomètres d'égouts de la City. Les fish and chips, grands utilisateurs de graisses, y sont pour beaucoup.
Ainsi, pour déboucher les 40 000 fatbergs (montagnes de graisse) causés par les rejets de graisses, la ville dépense chaque mois plus d'1 million de livres sterling (1,16 million d'euros).
Pour voir une vidéo ancienne, cliquer sur le site de la BBC.
Selon la Thames Water, en charge du traitement des eaux usagées et de l'approvisionnement en eau de la région du Grand Londres, il y aurait de quoi remplir 9 bus à double étage typiques de Londres avec la graisse enlevée chaque année.
Aujourd'hui, plus de 20 000 taxis londoniens circulent grâce à ces huiles de graisse.
L'usine à graisse produira 130 GWh par an d'électricité renouvelable, de quoi alimenter 40 000 maisons de taille moyenne, selon Thames Water et l'entreprise 2OC, porteurs du projet, dont les propos sont rapportés par The Guardian.