Frais caché de la réforme des rythmes scolaires , les transports scolaires le mercredi matin seront à la charge des communes à partir de septembre prochain. Le conseil général qui organise et finance les lignes "fréquences" refuse de les financer le mercredi matin.
Le Département du Rhône, interrogé par Lyon capitale, précise qu'il ne paiera pas pour les transports scolaires le mercredi matin. Dans les communes rurales, il faudra en effet transporter les élèves jusqu'à l'école le mercredi matin, pour les communes qui appliqueront la réforme des rythmes scolaires à partir de l'année prochaine.
Rappelons que le conseil général finance les lignes de cars qui desservent chaque jour les communes pour transporter les enfants à l'école. Ce sont surtout les collégiens et les lycéens qui en profitent, mais aussi les élèves de "40 communes en primaire" précise le Département.
"Un conventionnement" possible à la charge des communes
Or "il n'est pas possible pour le Département d'adapter son offre de transport à ces nouveaux besoins sans impact important pour les finances départementales et donc pour les concitoyens" fait valoir le conseil général qui a déjà augmenté les impôts cette année.
Pour cette raison, le Département a indiqué "de façon constante", lors de réunions avec les élus, les associations d'élus et l'Inspection académique que "les nouveaux horaires ne pourront donner lieu à une quelconque modification dans l'organisation des transports scolaires". Le Rhône est seulement prêt à "proposer un conventionnement avec les communes pour les aider à organiser un transport spécifique le mercredi", le coût de ce transport restant à la charge des communes.
C'est incroyable le nombre de difficultés que peut représenter la mise en place des nouveaux rythmes scolaires ! à croire que les enfants sont une charge dont personne ne veut ! Se pose quand même la question des choix du Conseil général ; comment refuser le financement des transports scolaires le mercredi matin et assurer par ailleurs des dépenses telles que le Rhône express, le musée des confluences, la garantie d'emprunt de l'OL land ?