70 000 m² d'espace nouveau, soit la surface des terminaux actuels : voilà l’imposant projet signé hier jeudi par le conseil de surveillance d’Aéroports de Lyon. Les travaux, qui doivent débuter durant l'été 2014, sont les plus importants depuis la création de l'aéroport.
L'agrandissement de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry devient réalité. Hier, jeudi 11 juillet, le conseil de surveillance d'Aéroports de Lyon a donné son accord pour le lancement du chantier du futur terminal 1. Les travaux doivent débuter dès l'été 2014, et s'étaler jusqu'en 2018.
À l’issue des travaux, le nouveau terminal, implanté dans le prolongement de l'actuel terminal 1, devrait être relié, via une galerie souterraine, au terminal 3. L'objectif : créer 70 000 m² de surface en plus (dont 10 000 m² réservés aux commerces, à la détente et à la restauration), soit l'équivalent de celle des terminaux actuels.
15 millions de voyageurs attendus en 2020
"L'ambition d'Aéroports de Lyon est de positionner l'aéroport de Lyon-Saint Exupéry en tant que seconde porte d'entrée aéroportuaire en France", avoue Philippe Bernand, président du directoire d'Aéroports de Lyon. En voulant faire de Saint-Exupéry le point de départ privilégié de toute la zone sud-est, il était donc essentiel que ce projet aboutisse. C'est le groupement GFC Construction et le cabinet d'architectes RSHP (Rogers, Stirk, Harbour & Partners) qui ont remporté le contrat. Gagnant du prix Pritzker 2007, Richard Rogers a une expérience confirmée dans la construction aéroportuaire, puisqu'il est à l'origine du terminal 5 de Londres-Heathrow, du terminal 4 de Madrid-Barajas et de l'aile est de l'aéroport de Genève. D'ici à 2020, Saint-Exupéry devrait être en capacité d'accueillir 15 millions de voyageurs.
140 millions d’euros prêtés par la BEI
Avec un budget de 180 millions d'euros, ce projet est le plus important depuis la construction de l'aéroport en 1975. Afin de soutenir cette construction d'envergure, la Banque européenne d'investissement a signé un accord de financement à hauteur de 140 millions d'euros : 50 % seront donnés directement par la BEI, et les 50 % restants par l'intermédiaire de banques commerciales. Ce financement répond à un double objectif : répondre à l'afflux toujours plus important de voyageurs (+ 24 % en six ans), tout en garantissant la qualité des services. Ainsi, outre la création d'un terminal passager, l'aménagement des aérogares existantes et des aires de stationnement, le projet prévoit de nouvelles infrastructures d'accès routier.
Christophe Barbier (rédac. chef l'Express) lors de l'émission C'est dans l'air du 8.07.13 avait présenté justement l'aéroport Saint Exupéry comme le 3° aéroport du futur. Avec 900 ha de réserve, 2 pistes dont une de 4km, d'une gare TGV en lien direct avec le nord et le sud, d'un réseau autoroutier, d'une liaison tramway directe, d'un secteur fret, c'est l'extension logique de la plateforme aéroportuaire parisienne.
Enfin une rélle volonté de développer notre aéroport ! 15 millions de passagers à l'horizon 2020 ce n'est pas énorme, Genève Cointrin atteindra ce chiffre d'ici 3 ans . Ouvrons des liaisons internationales majeures, ce serait beaucoup mieux que Hop et Easy Jet se bagarrent sur du Bordeaux ou du Nantes ... on préfère Athènes, Tel Avid, Moscou, Bucarest, Budapest, Pékin ou New-york en direct . Que AIR FRANCE cesse aussi que de n'être que Air ' Ile de France' et que la sncf joue le jeu avec ses tgv
@bernardin, Ce n'est que du réchauffer que l'on nous vend là!Savez-vous que ce projet existe depuis les années 87/88 en vue des JO92 d'Albertville.Savez-vous qu'à cause de la non finition de la gare TGV et de l'aérogare 1, nous avons fini de payé il y a peu de temps les pénalités que l'on devait au CIO.Posez-vous la question de qui était derrière tout ce merdier ?Nous avons eu une mauvaise PUB de la part des médias et compagnies aériennes à cause de tout ça.