Le mouvement de Nathalie Perrin-Gilbert demande que la gratuité des transports soit testée pendant au moins un an, afin d’analyser la balance coût/bénéfice.
Depuis le 28 octobre, le bassin lyonnais connaît un nouveau pic de pollution. Le dispositif préfectoral d'information a été activé.
Pour Renaud Payre, président du Gram, cet événement est l'occasion de remettre sur la table la question de la gratuité des transports en commun. "Pourtant testée durant la campagne des municipales, cette solution n’a fait l’objet d’aucun bilan public tant en terme d’efficacité que de coût pour la collectivité", note-t-il. Il s'agirait selon lui d'envisager de "systématiser ce libre accès aux réseaux de transports en commun dès lors qu’un certain niveau de pollution est atteint". Dans son esprit, l'expérimentation serait menée sur une année, pour permettre aux scientifiques d'en tirer des conclusions qu'ils pourraient porter devant le Sytral.
Car l'enjeu d'une telle expérimentation réside dans "l'analyse du rapport coût/bénéfice, en prenant en considération l'état de santé de la population", précise Renaud Payre. Selon l'étude Aphekom, les Lyonnais perdraient en effet six mois d'espérance de vie, faute à la pollution.
Il faudra bien prendre des décisions avant que nous soyons tous en soins palliatifs.les TCL vont augmenter de 4,8% !! ça devient COMIQUE !
Le collectif VALVE soutient pleinement cette proposition ! La collectivité a tout à y gagner. L'école et la santé, ... sont quasiment pris intégralement en charge par la collectivité: pourquoi pas les transports en commun ? Leur gratuité devrait être moins choquante que la prise en charge par la collectivité des routes et des conséquences de la pollution urbaine ? Non ?