La moitié des électeurs italiens a voté pour Beppe Grillo et Silvio Berlusconi.
Le président du conseil sortant, Mario Monti, qui a pourtant amélioré sensiblement la situation financière et économique du pays n’a recueilli que 10% des voix.
Silvio Berlusconi, resté longtemps au pouvoir, après avoir défrayé la chronique au travers de scandales répétitifs et de comportements judiciairement critiquables, a échoué à redresser le pays.
Le cas de Beppe Grillo est encore plus inquiétant. Son "programme" est un condensé de propositions démagogiques, d’attaques virulentes contre la classe politique sans oublier, parce que cela fait partie du genre, des déclarations outrageusement antisémites.
La démocratie a mauvaise mine en Europe, le continent a pourtant déjà été atteint de la peste brune et de la peste noire, c’était avant-hier.
Comme alors, les responsabilités étaient partagées : la crise, les élites défaillantes, les peuples crédules.
bonjour, je viens de lire votre tribune libre sur Beppe Grillo. Même si je ne suis pas un fervent lecteur de Lyon Capitale, j'ai rarement lu un texte aussi court contenant autant de contre-vérités. M. Monti n'a en rien amélioré le quotidien des italiens, le programme de B. Grillo n'est pas qu'un condensé de mesures démagogiques, lisez-le avant!, et d'où sortez-vous cette histoire d'antisémitisme ? Grâce à cet article, j'apprends enfin que la crise est la responsabilité des peuples crédules...?