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Léa Desrayaud

Soldes à Lyon : un premier jour décevant

C'est le premier jour des soldes, et le bilan à la mi-journée est décevant. La fréquentation est en baisse, et les rabais peinent à s'envoler. Les clients auront six semaines, jusqu'au 4 août, pour espérer faire de bonnes affaires.

Des réductions indignes des soldes et une clientèle clairsemée : le bilan de ce premier jour à la mi-journée est assez décevant, et confirme la baisse d'intérêt des Français observée lors des soldes de janvier 2015 – les ventes avaient alors chuté de 16% en moyenne. Ce matin à la Part-Dieu, c'était loin d'être la folie dans les rayons. Les rabais peinent à aller au-delà des 40% et les commerçants constatent globalement une fréquentation en baisse par rapport à l'année dernière. « En revanche, sur la même période, le chiffre d'affaires est en hausse », note-t-on au magasin Orcanta. Peut-être parce que, cette année, les prix sont moins cassés... ?

Des "Happy hours"

Pour attirer les clients, la boutique de lingerie était d'ailleurs en "happy hours" jusqu'à 11h ce matin : une remise supplémentaire de 10% était accordée pour tout achat. Ces "happy hours", que l'on peut retrouver également dans d'autres magasins comme Comptoir des Cotonniers, peuvent tomber à n'importe quel moment de la journée durant la période de soldes.

Concernant les rabais, une poignée d'enseignes seulement ont pratiqué des réductions à -50% et au-delà dès ce premier jour, parmi lesquels Desigual, Célio, Pimkie, Bizzbee, ou encore Go Sport. Les véritables bonnes affaires ne sont donc pas au rendez-vous pour l'instant. On attendra de voir si les prix baissent au cours des prochaines démarques, échelonnées jusqu'au 4 août et la fin officielle des rabais.

Des vendeurs indisponibles

En plus des rabais loin d'être alléchants cette année, on note un autre point fâcheux et récurrent durant les soldes : une organisation déplorable dans les magasins. Pour contrer l'affluence des clients pendant cette période, des mesures sont prises au détriment même de leur confort. Ainsi, certains magasins, comme Courir, ferment leur cabines d'essayage durant cette période, et après l'achat les clients ont une courte période seulement pour échanger l'article s'il ne convient pas. A Bershka, et surtout H&M, les rayons sont mal rangés, les vêtements mis en boule. Dans ces magasins, on regrette également l'indisponibilité – voire l'absence pure et simple - des vendeurs en magasin.

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