"Contrairement à d’autres territoires où l’endoctrinement terroriste peut se faire via Internet, Grenoble se distingue par la présence physique d’une filière particulièrement active. La préfecture a été l’une des premières à bâtir une cellule anti-radicalisation."
"En Isère, plusieurs voix avaient commencé à tirer la sonnette d’alarme. Peu après les tueries de janvier, le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, avait notamment réclamé plus de moyens contre le terrorisme. « Ceux qui sont chargés d’assurer la répression et je pense aux policiers, gendarmes, magistrats, ont parfois l’impression de devoir mener un combat de boxe avec une main attachée dans le dos », soulignait-il. « Aujourd’hui, il faut des équipes de techniciens de scènes de crimes, des scientifiques, des investigations, des analyses et tout cela coûte très cher. »"