Deux chauffeurs de taxi ont été placés en garde à vue ce mercredi, suspectés d'avoir participé à l'agression d'un client Uberpop la semaine dernière, à Lyon.
Selon une information de RTL, deux chauffeurs de taxi auraient été placés en garde à vue ce mercredi 1er juin, à Lyon. Ils sont suspectés d'avoir participé à l'agression d'un homme âgé de 27 ans, la semaine dernière. La victime, qui souffre notamment d'une fracture du nez, soutient depuis le début avoir été molestée par des chauffeurs de taxi.
Alors qu'il venait de se voir refuser une course trois fois de suite, le jeune homme aurait affirmé vouloir avoir recours à la très contestée application UberPop. Selon lui, c'est à ce moment là que des chauffeurs de taxi l'auraient agressé. Une version démentie par les chauffeurs présents sur place au moment des faits ainsi que par Pascal Wilder, président de la fédération du Rhône des taxis indépendants qui affirmait toutefois à Lyon Capitale : "Si la police trouve les auteurs et qu'elle prouve que ce sont des taxis, alors oui, c'est inadmissible et sans aucune retenue, je condamne fortement cette agression. On a dit qu'il ne fallait aucune agression physique ou dégradation de véhicules quand on a mené notre action contre UberPop. Tout le monde est très remonté contre UberPop, mais on veut que notre action soit pacifique et responsable".
Parmi les deux chauffeurs actuellement auditionnés, un seul est accusé d'avoir porté les coups, l'autre ayant pu jouer "un rôle de complice", explique à Lyon Capitale une source policière qui précise que la victime a été confrontée aux deux suspects qu'elle aurait formellement identifiés.