Jean-Michel Aulas a dédramatisé l’altercation entre Corentin Tolisso et Lindsay Rose survenue dimanche après-midi à Tola Vologe.
Après un nul et une défaite en deux rencontres, l’Olympique lyonnais est dos au mur et doit ramener un résultat positif de son déplacement sur le terrain du Zenit Saint-Pétersbourg pour espérer se qualifier pour les 1/8 de finale de la Ligue des champions et ainsi disputer une rencontre de C1 dans son Grand Stade.
"Ce sera très difficile si nous perdons. Au minimum, un nul nous permet de continuer à espérer. Pour le moment, avoir seulement un point, c’est embêtant, car il ne reste que quatre matchs et il faudra neuf points sur les quatre dernières journées. Mais il y a plein d’équipes qui ne parviennent pas à se qualifier. Ce serait une grosse déception même si nous avons beaucoup d’absents", a confié Jean-Michel Aulas à l’AFP.
“Si vous aviez vu le nombre d’altercations que j’ai vues !”
Le président lyonnais est également revenu sur l’altercation qui a eu lieu entre Corentin Tolisso et Lindsay Rose, dimanche après-midi à l’entraînement (lire ici). À l'instar d'Alexandre Lacazette, Jean-Michel Aulas a tenu à minimiser le différend entre les deux hommes : "Si vous aviez vu le nombre d’altercations que j’ai vues depuis que je suis président, vous n’auriez pas fait attention. Cela n’a pas provoqué de discussion dimanche soir lors du dîner. Rien de grave", a-t-il indiqué.
Alexandre Lacazette a poussé un petit coup de gueule contre ses coéquipiers après le nul à Monaco vendredi soir. Pour Jean-Michel Aulas, c’est un "bon signe". "Quand tout le monde est béni oui-oui et que les choses semblent baigner dans une béate situation, c’est là que rien ne se passe. Là, il y a de la réaction. Alexandre a vu un certain nombre de gens qui en faisaient moins que lui. Il a dû aller l’expliquer", a conclu le président de l'OL.