Le Premier ministre, qui a voté dans sa commune d'Évry, fait de cette élection régionale un acte de résistance face au terrorisme, moins d'un mois après les attentats de Paris.
Une arme pacifique. Voilà comment Manuel Valls a en substance qualifié les bulletins de vote en ce jour de scrutin. Trois semaines après les attentats de Paris, le Premier ministre espère que la mobilisation citoyenne sera forte, pour montrer à Daech l'attachement des Français à leurs valeurs démocratiques.
"Nous sommes debout"
"J'espère que beaucoup de Français iront voter, surtout après les attaques terroristes. Nous sommes debout et notre arme, c'est le bulletin de vote", a déclaré le Premier ministre à la sortie de l'isoloir. L'ex-pensionnaire de la place Bauveau avait annoncé la couleur dans la semaine, affirmant sur le même registre que "cette élection [...] est la plus noble des réponses que la démocratie peut faire à la barbarie et aux ennemis de la République".
Fouilles systématiques
Outre cette sortie, le climat post-attentat est bien palpable depuis ce matin dans les bureaux de vote de l'Hexagone. Pour ce scrutin sous-état d'urgence, les dispositifs de sécurité sont à leur maximum. Les sacs sont ainsi systématiquement fouillés à l'entrée des bureaux et les forces de l'ordre sont largement mobilisées, notamment à Paris.
#Regionales2015 Un agent de sécurité fouille les sacs à l'entrée de chaque bureau de vote à #Lyon pic.twitter.com/vQPdFyi17c
— Gwenaël Windrestin (@Gwen_WB) 6 Décembre 2015