Le mouvement social qui a touché l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry ce week-end a eu un impact limité pour les usagers.
Le personnel de restauration était en grève ce week-end pour protester contre ses conditions de travail. Il a été rejoint dimanche par les salariés de l'avitaillement. Ces derniers ont décidé de reconduire leur mouvement, avec une reprise dans les prochaines semaines.
Une grève suivie par 70 % des salariés de l’avitaillement
Annoncé 48 heures à l'avance, le mouvement social local a forcé l'aéroport et les compagnies à prendre des mesures pour ne pas paralyser ou retarder le trafic. Certains avions ont ainsi été alimentés avec le double de carburant afin de pouvoir faire l'aller-retour. "Le but n'était pas d'avoir un impact pour les passagers ou sur le trafic aérien, mais de mettre la pression sur la direction", explique Jean-Baptiste Salin, délégué du personnel d’avitaillement.
Outre cet impact logistique, la société de distribution en carburants (Sasca) n'a écoulé dimanche à Saint-Exupéry que 90 000 litres contre 600 000 litres en moyenne. De leur côté, les compagnies ont dû faire avec des avions alourdis par un volume de carburant doublé, en gérant les passagers ainsi que les bagages.
Au niveau de la restauration, la communication de l'aéroport a simplement évoqué une modification des plannings des différents points de restauration.
