Soupçonné d’avoir perpétré plusieurs viols à Lyon entre 2010 et 2013, l’homme de 32 ans a été appréhendé en Haute-Savoie jeudi matin. Grâce au prélèvement ADN, les enquêteurs ont retrouvé sa trace.
C’est dans la nuit du 23 au 24 janvier que les premières plaintes sont enregistrées. Une jeune femme de 23 ans est violemment frappée et violée dans un parc du 1er arrondissement de Lyon. La seconde victime, âgée de 25 ans, a subi le même sort dans le 5ème arrondissement. À l’époque, des prélèvements ADN sont effectués sur les victimes mais ne permettent pas de mener à l’agresseur.
Un an plus tard, le 2 juin 2011, une femme de 28 ans est à son tour agressée dans le 3ème arrondissement de Lyon. Là encore des traces ADN sont relevées.
Enfin le 7 mars 2013 dans le 7ème arrondissement, une femme de 28 ans est frappée et violée dans le hall de son immeuble. Malgré la présence d’une caméra de vidéo surveillance, l’enquête n’aboutit pas.
L'ADN a parlé
Il aura fallu attendre janvier dernier pour que l’homme de 32 ans soit une nouvelle fois interpellé pour une affaire d’agression sexuelle à Troyes. Lors de son audition en garde-à-vue, il plaide une relation consentie avec sa victime. Un prélèvement buccal est effectué. Il n’en aura pas fallu plus pour faire les liens avec de précédentes victimes. La police de Lyon est avertie : les traces ADN de 2010 et 2011 coïncident dans le fichier national des empreintes génétiques. Le trentenaire a été écroué pour viol jeudi dernier. Il est soupçonné d’être l’auteur des trois viols et d’une tentative d’agression survenus à Lyon entre 2010 et 2013.
Lors de sa garde à vue il a reconnu une tentative et un viol mais prétend ne pas se souvenir des autres. Les traces de son ADN pourraient lui redonner la mémoire. Selon 20 minutes, l’homme domicilié à Tallinges en Haute-Savoie vivait dans le 5ème arrondissement de Lyon au moment des premières agressions.