Si la sécurité de l'Euro 2016 organisé en France est au cœur des préoccupations des villes hôtes depuis quelques mois, les établissement de santé aussi s'organisent, bien obligés de se préparer au pire.
Assurer la sécurité sanitaire de quelque 500.000 visiteurs. Tel sera le défi des hôpitaux de la région pour l'Euro 2016, en juin prochain. Ceux de Lyon et Saint-Étienne dont les stades accueilleront respectivement six et quatre rencontres des championnats d'Europe, sans compter les fanzones, sont particulièrement mobilisés.
En tout ce sont 20 établissements, publics comme privés, qui seront sur la brèche et coordonnés par l'Agence régionale de santé (ARS), indique RA Santé. L'objectif est de renforcer les logiques de coopérations déjà établies. Au cœur du dispositif, "le plan blanc", dont on a pu mesurer l'efficacité à Paris lors des attentats du 13 novembre.
Car outre les risques de blessures liés aux mouvements de foules, à d'éventuelles rixes ou chutes, ou encore le risque épidémique, la menace terroriste plane toujours. Et à l'instar de Jean-Loup Durousset qui se confiait à RA Santé, les médecins le savent. "Avec les événements récents qui ont pu se produire en France et en Europe, nous avons pu nous rendre compte à quel point il est important de rester mobilisés en faveur d’une sécurité sanitaire", explique le président du groupe d'hôpitaux Noalys.