Contrôle fanzone Bellecour
©Mathilde Régis

La fanzone de Bellecour se prépare à la finale Portugal - France

Entendez-vous les klaxons ? Petit à petit, la fanzone de Lyon s'est remplie cet après-midi avant l'apothéose de la finale Portugal - France de ce soir.

Les voitures paradent déjà avec des drapeaux bleu blanc rouge par les fenêtres autour de la place. À pied, et malgré les 36 degrés au thermomètre, nombreux sont ceux qui portent le drapeau français en cape sur le dos. Devant la fanzone, des parties de foot s'improvisent entre des supporters, sur l'autre côté du trottoir, la police patrouille, ils mettent alors à chanter "Pour la police... Allez, allez !" avant d'entamer une chanson à la gloire du milieu de terrain français Moussa Sissoko. Petit à petit, les rangs d'attentes pour entrer dans la fanzone se gonflent. La fouille à l'entrée est méthodique, les sacs d'abord, puis un passage obligatoire sous les portiques de sécurité, avant une fouille au corps. À l'intérieur, on cherche l'ombre pour éviter de patienter en plein soleil. Les plus courageux utilisent les petits terrains pour échanger quelques balles et faire passer le temps. D'autres se regroupent sous les parasols des buvettes, ateliers peinture de visage pour les uns, déambulation dans les stands pour d'autres.

Au cœur de la fanzone, ils ne voient pas les matchs

À la boutique officielle de l'UEFA, un vendeur explique qu'ils ont très bien travaillé pendant la compétition. Des approvisionnements et des livraisons supplémentaires ont été nécessaires, du petit magnet à 5 euros aux maillots officiels. Contrairement aux enjeux de la compétition, les ventes ne sont pas allées crescendo. "Au début, nous vendions beaucoup plus, surtout aux étrangers qui venaient ici pour supporter leurs nations et qui repartaient les bras chargés de souvenirs pour leurs proches. Ce soir, même si nous avons de gros objectifs à atteindre, je pense que les gens viendront plutôt regarder le match et profiter de l'ambiance que pour consommer ce que nous vendons". En général, les soirs de matchs, la boutique est prise d'assaut à la mi-temps et à la fin du match. Des matchs que les vendeurs ne peuvent pas voir de là où ils sont, au cœur de la fanzone. "C'est vrai que c'est un peu dommage, mais on le savait", explique-t-il "et puis on vit l'ambiance de l'intérieur".

"Quand la France marquera, la fanzone se mettra à vibrer"

Dans le fourgon de "l'Atelier du Boucher" on est en pleine préparation de la grande soirée. C'est au moins 80 kilos de pommes de terres qui seront vendues sous forme de frites les jours de match. Alors pour un soir de finale avec la France à l'affiche, les cuisiniers s'activent. Eux non plus ne regarderont pas le match, tout comme Clémentine, qui travaille dans une buvette de la fanzone "Moi en football, je ne regarde que la France et l'Italie", précise-t-elle. Pour elle, la fan zone va être "bondée", "au moins 25 000 personnes". Certains de ses collègues "s'arrangent quand ils ont quelques minutes pour regarder le score, mais sinon, on se repère aux voix des supporters. Ce soir, s'il y a peu de cris, on saura que c'est le Portugal qui a marqué. Mais quand la France marquera, on le saura beaucoup plus facilement, la fanzone se mettra à vibrer". Pour elle, même si l'équipe de Cristiano Ronaldo va "mettre tout ce qu'elle peut", elle voit les Français l'emporter, 2 buts à 1.

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