Emmanuel Macron “n’a pas trahi François Hollande” selon Gérard Collomb

Interviewé ce mercredi matin, le maire de Lyon a affirmé qu’Emmanuel Macron “n’[avait] pas trahi François Hollande” et que le choix de démissionner n’avait “pas été facile” à prendre.

Interviewé par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV, Gérard Collomb a réagi à la démission d'Emmanuel Macron du gouvernement. "Je ne crois pas qu'il ait trahi François Hollande, a affirmé le maire de Lyon. Ça n'a pas été facile à faire parce qu'il a une vraie affection pour François Hollande. Il a fallu qu'il se force pour prendre cette décision." Pourtant, l'ancien ministre de l'Économie l'a finalement fait : "Il pensait que c'était de son devoir de se mobiliser pour aller à la rencontre des Français, pour présenter un projet sensiblement différent de celui du Gouvernement", a développé Gérard Collomb.

“Il devait démissionner après son meeting de la Mutualité le 12 juillet”

Gérard Collomb est aussi revenu sur le timing de la démission d'Emmanuel Macron et en a dit un peu plus sur le calendrier de son protégé : "Il devait démissionner après son meeting de la Mutualité le 12 juillet dernier. Mais, après le 14 juillet et l'attentat de Nice, il s'est dit que, par décence, il devait observer une période où il ne serait pas dans la politique politicienne. Aujourd'hui, il va reprendre ce qu'il avait fait avec la grande marche, pour reprendre contact avec les Français et pour pouvoir élaborer un bilan de la France. Il le présentera le 20 septembre et dans un deuxième temps il indiquera des solutions pour sortir de ces blocages avec un livre qui paraîtra en octobre."

Un parcours présidentiel qui ne passera pas par la primaire du PS, a affirmé le maire de Lyon : "Il a décidé de faire son chemin sans passer par la primaire, en s'adressant directement aux Français des deux bords parce qu'aujourd’hui on crève des divisions entre droite et gauche."

“C’est le seul candidat à parler de réponses nouvelles, les autres parlent encore des années 80”

Gérard Collomb a aussi redonné les raisons de son soutien à Emmanuel Macron : "On est dans une période de changement profond avec les nouvelles technologies et la mondialisation. C'est le seul candidat à parler de réponses nouvelles, les autres parlent encore des années 80."

M. Macron aurait déjà de nombreux soutiens, selon Gérard Collomb : "On va voir une cinquantaine de parlementaires avec qui on va faire une réunion aujourd'hui. Pour le moment, ils sont tous de gauche, mais il y en a aussi de droite en réserve qui vont se déclarer dans les prochains temps."

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