Yannick Jadot
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Yannick Jadot : “On veut nous imposer un pseudo vote utile”

Gagnant de la primaire EELV, Yannick Jadot a choisi de ne pas concourir pour l’élection présidentielle, mais de rallier sa candidature à celle de Benoît Hamon. Invité de L’Autre Direct, il déplore la volonté d’“imposer un vote de renoncement pour empêcher Marine Le Pen” et précise les termes de l’accord avec le candidat PS sur la fermeture de la centrale nucléaire du Bugey et la lutte contre la pollution de l’air dans les grandes villes.

Au vu des échanges et des différences parfois majeures entendues entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon lors du premier débat entre candidats à la présidentielle ce lundi, le “grand rassemblement” qu'a toujours souhaité Yannick Jadot, le gagnant de la primaire écologiste, ne semble pas près de voir le jour.

À la question de la consigne de vote que pourrait donner le parti Europe Ecologie dans le cas où Benoît Hamon ne passerait pas au second tour, Yannick Jadot répond dans L’Autre Direct qu'il s'agit d'abord de "jouer la gagne".

“La candidature d'Emmanuel Macron, comme celle d'autres, sont des candidatures qui veulent poursuivre les politiques qui ont été menées, et ce sont ces politiques qui construisent les victoires à venir du Front national. On veut nous imposer un vote de renoncement, un pseudo-vote utile pour empêcher Marine Le Pen", estime Yannick Jadot.

Fermeture de la centrale du Bugey “avant la fin du quinquennat”

Comment savoir si l'alliance avec le PS de Benoît Hamon sera différente de celle conclue en 2012 avec François Hollande ? L'ex-directeur des campagnes de Greenpeace France répond avoir "toute confiance" dans l'alliance avec Benoît Hamon, en particulier parce que ce dernier "a gagné la primaire à la fois contre la ligne du PS, mais aussi en ne mettant pas simplement l'environnement ou l'écologie comme un chapitre en plus".

Dans L'Autre Direct, Yannick Jadot détaille cet accord avec Benoît Hamon, notamment sur ce qu'il adviendra de la centrale du Bugey, la plus vieille centrale nucléaire de France après Fessenheim, située à trente kilomètres de l'agglomération lyonnaise. "Le processus d'abrogation de l'autorisation d'exploitation devra être mis en place dès la première ou la deuxième année du quinquennat", promet-il, avant d'ajouter que les besoins en électricité seront "remplacés par les énergies renouvelables".

Sans donner de détails chiffrés, Yannick Jadot estime également que, pour régler les problèmes de pollution de l'air, il s'agirait qu’“il n'y ait plus une seule voiture diesel qui soit mise en circulation sur le territoire d'ici 2015", et d'ajouter que la suppression de la niche fiscale diesel pourrait permettre de créer une prime pour "aider les concitoyens les plus vulnérables socialement ou les plus éloignés géographiquement" à acheter des véhicules moins polluants.

Retrouvez l’intégralité de notre entretien avec Yannick Jadot dans la vidéo ci-dessous

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