Un mouvement de grève est érigé lundi à l'échelle régionale pour dénoncer les restructurations de la psychiatrie. Le pôle psychiatrie du Vinatier et des praticiens de Saint-Jean-de-Dieu seront mobilisés devant le siège de l'Agence régionale de santé.
Cela fait plusieurs mois que le torchon brûle entre les institutions psychiatriques et l'Agence régionale de santé (ARS). En cause, des économies de budget qui mènent notamment à la fermeture de 3 centres médico-psychologique (CMP), qui dépendent du CHS Le Vinatier. Des CMP qui permettent un soin de proximité, les familles n'ayant pas à se déplacer jusqu'à Bron.
Les syndicats avaient déjà appelé à la grève début avril pour interpeller sur la situation. Lundi, ils se réuniront de 11h à 14h devant le siège de l'ARS situé au 241 rue Garibaldi dans le 7e arrondissement de Lyon. Les personnels psychiatrique et pédopsychiatrique craignent la fin de la psychiatrie de secteur, des problèmes d'accessibilité pour les familles ainsi qu'une inégalité dans les accès aux soins.
1)C’est une bonne nouvelle pour les citoyens : les traitements destructeurs en psychiatrie ne manquent pas, aussi faut-il réduire presque toutes les activités psychiatriques Le vinatier est un centre où, entre autre, sont effectués les électrochocs, la thérapie qui ramène de l’argent et qui détruit les patients. Voici les tortures que provoquent les électrochocs cérébraux : ÉLECTROCHOCS CÉRÉBRAUX (électroconvulsivothérapie) La découverte a été faite dans un abattoir par Ugo CERLETTI (1877 - 1963), psychiatre à l’Université de Rome. Des cochons étaient rendus inconscients avec une décharge de 125 volts (coma épileptique) et étaient alors poignardés par le boucher. (Référence : « De l’abattoir à l’asile » par le docteur Thomas SZASZ). (...)
2) (suite des électrochocs, tortures psys) L’orage électrique cérébral déclenché par l’électrochoc épuise complètement les réserves d'oxygène et les éléments nutritifs du cerveau. Afin de répondre à la demande en oxygène et en éléments nutritifs, l’afflux du sang au cerveau doit être augmenté de 400%. De ce fait, la pression sanguine peut s’élever de 200% dans le cerveau avec des résultats catastrophiques. Cela provoque fréquemment l'éclatement de petits, et parfois même de gros vaisseaux sanguins, provoquant une hémorragie (d’où les décès). La barrière protectrice du cerveau est endommagée. Dès lors, drogues, protéines, toxines et autres petites molécules peuvent altérer les tissus cérébraux, alors que normalement elles ne traversent pas cette barrière. (...)
3) (électrochocs, soins destructeurs) La sismothérapie provoque donc de profondes altérations des fonctions cérébrales qui peuvent être mesurées par l'électro-encéphalogramme. Ces anomalies provoquées, pouvant entrainer des lésions cérébrales structurelles, ont une durée extrêmement longue et probablement permanente. ( Nota : Ces données médicales ont été tirées des études suivantes : Peter STERLING, professeur de neurobiologie de la Faculté de médecine de Pennsylvanie : ’’ Les dommages causés au cerveau et les pertes de mémoires dues aux électrochocs’’ ; John FRIEDBERG, neurologue : ’’Les traitements de chocs sont mauvais pour le cerveau ’’ ; Léonard ROY FRANCK, auteur de ’’L’histoire du traitement de choc ’’ ; Thomas Szasz, psychiatre et auteur de : ’’ La folie, idées et conséquences