Mardi 27 juin, le Conseil d’État a donné un avis favorable au projet d’autoroute reliant Saint-Étienne et Lyon. Mais, la coordination des opposants à l’A45 n’a pas dit son dernier mot.
L’A45 serait-elle devenue le nouveau Notre-Dame-des-Landes version Auvergne-Rhône-Alpes ? C’est en tout cas la question qui peut se poser au vu des différents rebondissements et chapitres de cette histoire. Dernier en date, mardi 27 juin, le Conseil d’État a rendu un avis favorable au projet. Malgré cette décision, les opposants à la construction de cette autoroute n’en perdent pas moins leur motivation : “L’avis favorable rendu par le Conseil d’État ne vaut pas signature du gouvernement”. La coordination des opposants “appelle le gouvernement à passer de la parole aux actes et à ne pas signer le décret donnant concession de l’A45 à Vinci alors que ce projet d’autoroute, qui gaspille les deniers publics sans résorber les difficultés de transport, détruit des terres agricoles et n’est pas climato-compatible.” Alors d’un week-end festif est organisé le 1er et 2 juillet prochain, le groupe d’opposants n’en perd pas moins son objectif premier, à savoir, empêcher ce projet d’autoroute de voir le jour. Une marche contre l’A45 a également été lancée hier et s’achèvera mardi 4 juillet à Lyon devant l’Hôtel de Région.
l'opposition une mode ?qui sont ceux qui défilent contre le projet, surement pas ceux qui bouchonnent 2 h par jour sur le trajet travail; l'idée date de 1936 , réalisée en partie en 1966 c'est l'A450, à cette époque on aurait plus facilement compris l'opposition au projet , maintenant elle aboutit à Vourles avec des queues mémorables, soyons cohérent , le projet prévoit aussi de déclasser l'A47 qui deviendra route départementale d’intérêt local avec les limitations s'y appliquant.
Toujours dans l'exagération pour défendre un projet obsolète !