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Métropole de Lyon : la dette toxique a coûté 135 millions en 2016

Dans la présentation du compte administratif 2016, Richard Brumm a présenté un premier rapport sur l’opération de désensibilisation de la dette toxique dont la métropole a hérité.

En 2016, l'opération de désensibilisation de la dette toxique a coûté plus que n'importe quel investissement. La présentation du compte administratif 2016, ce jeudi 20 juillet, en conseil métropolitain a été l'occasion d'aborder la question de la désensibilisation de la dette toxique dont a hérité la métropole. Quelque 135 millions d’euros ont été consacrés à ce pôle de dépense. Ce qui n’a pas manqué de suscité l’ire lyrique du communiste Pierre-Alain Millet. "135 millions, c’est plus que toute autre dépense, plus que les dépenses pour la solidarité, pour l’habitat ou pour la mobilité", s’est-il ému. "Bien sûr qu’il n’y a pas de quoi se réjouir d’avoir dépensé 135 millions, a reconnu Richard Brumm, mais à un moment quelqu’un a signé ces contrats et il fallait les honorer."

Évoquant une stratégie du moindre mal, le vice-président aux finances explique : "Il fallait les négocier, nous l’avons fait le mieux possible. Certains emprunts seraient aujourd’hui à 21 %, sur 2016 nous avons déjà économisé 26 millions d’euros." Richard Brumm s’est félicité de la capacité d’autofinancement de la métropole. "Nous avons amélioré la capacité de désendettement, qui est désormais de quatre ans et trois mois", s’est réjouie la nouvelle députée En Marche Anne Brugnera, pour le groupe socialiste. Quant à David Kimelfeld, le nouveau président de la métropole, il a appelé "à minimiser le recours à l’emprunt pour ne pas endetter de manière importante les nouvelles générations".

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