Une perquisition a eu lieu au Sénat ce mercredi, dans le cadre de l’enquête visant Michel Mercier sur un possible "détournement de fonds publics" concernant ses emplois familiaux.
Une perquisition a eu lieu ce mercredi au Sénat dans l'enquête visant Michel Mercier pour un possible "détournement de fonds publics", annonce le journal Le Parisien. Le sénateur du Rhône, qui a renoncé à devenir membre du Conseil constitutionnel, a employé ses deux filles entre 2003 et 2014 en tant qu'attachées parlementaires. L'une d'elles aurait été employée à temps partiel alors qu'elle vivait à Londres. Des révélations du Canard enchaîné auxquelles les enquêteurs ont prêté attention puisqu’une enquête a été ouverte par le parquet national financier (PNF).
Ce mercredi, les enquêteurs ont donc pu avancer dans leurs investigations contrairement au 4 août dernier où Gérard Larcher, le président du Sénat, avait refusé la perquisition estimant que leur demande n'était pas assez motivée. "Cette fois, les magistrats nous ont précisé leurs demandes auxquelles nous avons accédé sans difficulté, nous avions d’ailleurs transmis entre-temps une série de documents au PNF", a fait savoir au Parisien l’entourage de Gérard Larcher.
Les investigations iraient aujourd'hui au-delà du cas des deux filles de Michel Mercier puisque ce dernier aurait aussi fait travailler son fils et sa femme. Son épouse aurait travaillé pour lui comme collaboratrice entre 1995 et 2009. Selon le Canard, la justice semble avoir bien du mal à trouver quelconque trace d'un réel travail. Face à la pression Michel Mercier, l'ancien président du conseil général du Rhône, avait décidé de renoncer à siéger au Conseil constitutionnel malgré sa nomination par Gérard Larcher.
EuhhhQuelqu'un valide-t-il vraiment les commentaires aux articles ? Parce que le lien entre l'ancien garde des sceaux et de la pub pour prêts entre particuliers, je ne vois pas...
Le commentaire auquel vous faites allusion a été supprimé. Il n'avait effectivement aucun rapport avec l'article.