Après Barcelone, le maire de Mions assume son tweet polémique

Dans un tweet publié sur son compte personnel après l’attentat de Barcelone, Claude Cohen, le maire LR de Mions, a fait une “blague” plus que douteuse sur le terrorisme et la langue arabe.

Dans un tweet publié sur son compte twitter personnel durant ses vacances en Crète, le maire LR de Mions a repris une phrase qui circulait sur les réseaux sociaux après l'attentat de Barcelone : "Amusant, non : Le pessimiste apprend l'arabe, l'optimiste apprend le français, le réaliste apprend à tirer". Contacté, Claude Cohen a totalement assumé sa publication et dénoncé le terrorisme islamiste : "Combien y a-t-il eu de morts à Barcelone ? Combien à Londres ? À Marseille ? À Toulouse ? À Paris ?" Questionné sur le lien entre "être pessimiste" et "apprendre l'arabe", l'élu Les Républicains a continué tout en sous-entendus : "Aujourd'hui, il y a des milliers d'enfants français qui ont quitté la France pour travailler ailleurs dans le monde, en Australie, aux États-Unis, parce qu'ils en ont ras le bol de certaines situations. Mions a été libéré le 23 août 1944 et ce mercredi, durant la cérémonie d'hommage, je vais faire un discours sur le terrorisme islamiste. Quand les Polonais, les Arméniens, les Italiens sont arrivés, il n'y a jamais eu un mort. Alors, pourquoi je ne le dirais pas ? Un chat c'est un chat, un assassin c'est un assassin. Les terroristes s’appellent Jean ou Mohamed ? J'aimerais entendre Dalil Boubakeur, le recteur de la grande mosquée de Paris, dénoncer ces attentats." Ce que Dalil Boubakeur a pourtant fait (lire ici).

“J’envisage d’aller apprendre à tirer”

Qualifié de raciste sur Twitter, le maire de Mions s’est défendu de tout racisme, indiquant qu’il parlait "lui-même arabe" et répondu que "[son] tweet visait les terroristes qui sont des musulmans". Concernant l'appel à s'armer, Claude Cohen confie "envisager d'aller apprendre à tirer". "Depuis que j'ai installé des caméras et armé la police à Mions, la criminalité a baissé de 50 %. À Barcelone, si les gens avaient été armés, ça aurait changé quelque chose. Il faut que la peur change de camp", ajoute-t-il.

Pour finir, Claude Cohen s'est dit très en colère qu’“Emmanuel Macron ne soit pas allé à Barcelone". "Pour une fois que Gérard Collomb ferme les frontières, c'est pour empêcher le président de sortir du territoire. Ça aussi, j'aurais pu le tweeter", conclut-il fièrement.

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