L'accueil devrait être glacial ce dimanche soir au Parc des Princes pour le président lyonnais Ce dernier avait attaqué à plusieurs reprises le club de la capitale au cours du dernier mercato, qui a vu les Parisiens débourser 400 millions d'euros pour recruter Neymar et Kilian Mbappé.
Après la réconciliation avec Bertrand Desplat, président de Guingamp, à la table de Paul Bocuse, la semaine dernière, Jean-Michel Aulas s'apprête à retrouver un autre de ses ennemis de Ligue 1 ce dimanche soir. Mais au Parc des Princes l'accueil de Nasser al-Khelaïfi, président du PSG, devrait être nettement moins agréable que les douceurs de l'Auberge du Pont de Collonge. Il faut dire que Jean-Michel Aulas a réitéré durant le mercato estival ses critiques à l'endroit du club parisien et de sa puissance financière. "L'évolution actuelle des prix, comme des salaires, compromet l'équilibre du football français et peut-être même européen", avait notamment taclé JMA.
Caïazzo soutient Nasser contre Aulas
"Je n'ai rien contre Nasser, assure pourtant de le patron de l'OL dans les colonnes de L'Equipe ce samedi. Souvent, par facilité, on m'oppose à lui, alors que j'apprécie l'homme. C'est quelqu'un d'intelligent, de courtois, délégant dans la parole". Mais Jean-Michel Aulas qui avait envoyé une lettre d'explication à son homologue parisien après ses saillies de l'été ne tarde pas à remettre le bleu de chauffe pour repartir au charbon. Nasser al-Khelaïfi "est l'acteur d'un d'un système que je conteste, car il est dangereux à terme pour le football français, poursuit-il pour L'Equipe. Mes propos sont ceux d'un entrepreneur soucieux de l'écosystème."
Président du comité de surveillance de Saint-Etienne, Bernard Caïazzo s'est opposé à Jean-Michel Aulas en déclarant que "le combat du PSG est celui du football français". Quant au président parisien, il ne gouterait guère la personnalité de son homologue lyonnais, selon son entourage, glisse le quotidien sportif. Les dernières déclarations de JMA ne devrait en tout pas réchauffer l'ambiance entre les deux hommes à moins de 48 heures de la rencontre entre Paris et Lyon. Ambiance glaciale en perspective dans la tribune présidentielle du Parc.
A lire sur notre site partenaire Olympique et Lyonnais : "Avec Twitter, Jean-Michel Aulas devient un gamin"