Pensant que ses collègues ont empêché sa promotion, un Villeurbannais de 51 ans les a menacés de mort et a même utilisé une arme à feu pour intimider l'un d'eux, en lui plaçant l’arme dans la bouche.
Comme dans le film Le Couperet de Costa-Gavras, une histoire de travail et de promotion aurait pu mal tourner ce week-end dans la région lyonnaise. Un Villeurbannais âgé de 51 ans a été interpellé ce dimanche à 20h50, à son domicile, par un équipage de la BAC. Peu de temps avant, il s'est rendu au domicile d'un de ses collègues de travail âgé de 28 ans, demeurant à Oullins et demandait à lui parler. Il sortait alors une arme de poing, la posait sur la bouche de la victime tout en menaçant de la tuer. Le mis en cause bousculait la victime, le plaquait contre le mur et lui portait un coup de tête, le blessant à l'arcade sourcilière. Il plaçait ensuite l'arme à côté de l'oreille et tirait à une reprise, sans le blesser (7 jours d'ITT).
L’interpellé menaçait également de tuer deux autres collègues de travail lyonnais âgés de 22 et 31 ans. Il se rendait à leurs domiciles, mais ne parvenait pas à entrer en contact avec eux. L’un d’eux signalait que l’auteur des faits avait proféré des menaces de mort, par SMS, à son encontre depuis plusieurs jours et qu'elle s'était dissimulée à son domicile en le voyant arriver. Le mis en cause était sous l'emprise de l'alcool au moment des faits. Les victimes faisaient état d'un conflit au sein de la société située dans le 7e arrondissement, l’interpellé reprochant à ces derniers d'être à l'origine de l'annulation de sa promotion. Les investigations permettaient de localiser l’intéressé à son domicile où il était interpellé. La perquisition du logement amenait à la découverte d'un revolver de calibre 9 mm approvisionné de cinq cartouches dont l'une était percutée et 73 cartouches de calibre indéterminé. Le Villeurbannais a reconnu les faits. Il va être présenté au parquet ce mardi pour "violences volontaires aggravées et menaces de mort".