Une armée de cosplayeurs envahit la Japan Touch à Lyon

La 19e édition de la Japan Touch à Eurexpo Lyon touche à sa fin tandis que la prochaine est déjà sur les rails. Le 4e salon de l'Asie qui s'est tenu en parallèle a trouvé son public : bilan positif pour les organisateurs.

Des visiteurs à la Japan Touch.

© Marie Maleysson
Des visiteurs à la Japan Touch.

Des licornes, des personnages de mangas japonais ou un protagoniste issu de la guerre des étoiles, le ton est donné dès la montée à bord du T5. Toute la journée, il a emmené des wagons de cosplayeurs à Eurexpo Lyon pour la 19e Japan Touch et le 4e salon de l'Asie. Dans le hall du parc des expositions, certains enfilent leur costume à la hâte tandis que d'autres se précipitent à la billetterie pour ne pas manquer l'ouverture des deux salons. Hier, la barre des 20 000 visiteurs a été franchie.

Dans la programmation, 260 exposants et une centaine d'animations en majorité gratuites : initiation aux arts martiaux, démonstration de massages taôistes et, clou du spectacle, séance de dédicace en présence de personnalités renommées chez les passionnés, comme le compositeur Kenji Kawai.

"La seule photo que j'ai prise ce week-end, c'était un groupe d'adolescentes déguisées en Chevaliers du Zodiaque devant des chevaliers de l'Antiquité chinoise. Cette grande diversité c'est ce que j'aime, je crois fermement au mélange des cultures", raconte Jean-Pierre Gimenez, organisateur de l'événement.

Le pari de deux salons en un commence à prendre

L'idée de proposer deux salons différents a germé dès les débuts de la Japan Touch, quand Jean-Pierre Gimenez voyaient des parents déposer leur progéniture aux portes d'Eurexpo et revenir les chercher quelques heures plus tard. Si la Japan Touch fait la part belle aux goodies et à la pop culture, le salon de l'Asie compte, lui, sur le côté traditionnel asiatique. Avec la Chine en invitée d'honneur, ce deuxième salon s'est vu doter cette année d'un vaste espace de 400 à 500 m2 consacrés au thé. À l'intérieur, des planteurs, cultivateurs et autres professionnel du milieu.

Des visiteurs en cosplay.

© Marie Maleysson
Des visiteurs en cosplay.

Côté visiteurs, l'alchimie est bien présente. "On est venus très tôt pour profiter avant qu'il y ait du monde. On va faire les deux salons parce qu'on a envie de connaître ce qui est en dehors de notre portée" expliquent Mathieu, Noah, Adrien et Margaux, qui forment l'une des "teams licorne" lyonnaises du jour. Près des premiers stands de la Japan Touch, Marise et Jacques sortent plan et programme avant de se rendre au salon de l'Asie. "On envisage un voyage au Japon, qu'on ne connaît pas encore. On est allés plusieurs fois sur le continent asiatique car on est sensibles à cette culture très différente et sa philosophie. On va probablement retrouver nos nièces en cosplay" s'amuse le couple.

L'organisation se prépare plus de sept mois à l'avance

31 000 m2 carrés d'exposition et d'animation, 4 décorateurs et sept à douze mois de préparation. "Comme on a commencé dans le milieu associatif, on fonctionne un peu au système D. On fait beaucoup avec peu d'argent mais avec beaucoup d'idées" poursuit Jean-Pierre Gimenez. Plan vigipirate oblige, les effectifs de sécurité ont quintuplé. Répartis à l'entrée, à la fouille des sacs et parmi les visiteurs, ils sont en tout 17 à veiller au bon déroulement de l'événement. Afin de prévenir tout incident en cas de mouvement de foule, les amateurs d'airsoft doivent cette année laisser leurs armes factices à l'entrée.

Pour la suite, l'organisateur hésite entre développer encore la Japan Touch ou bien "mettre le paquet" sur le salon de l'Asie."Ça reste difficile de contenter le public sur ce plan là", livre-t-il. Chez les exposants et associations présentes ce jour-là, l'intérêt du salon est surtout de faire connaître la culture qu'ils soutiennent. "Ça nous permet de désobscurcir la pratique du kendo par exemple. Les gens viennent par curiosité mais assez peu pour s'inscrire. Ceux qui le font nous connaissaient déjà ou ont fait des recherches avant de venir" confie Maderna, pratiquant au sein de l'Ecole lyonnaise de sabre japonais.

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