Un avion à destination de Lyon intercepté par l’Armée de l’air

Un Mirage 2000 s’est élancé de la base d’Orange pour intercepter le Boeing, qui avait rompu le contact avec les aiguilleurs du ciel au large de Marseille ce mardi.

Alerte, cockpit ne répond plus. Grosse inquiétude du contrôle aérien français ce mardi 9 janvier, quand le Boeing 737 qui effectuait la liaison commerciale entre les villes de Constantine, en Algérie, et de Lyon a cessé de répondre. Le contact est perdu aux alentours de 11h du matin, au large de Marseille. De quoi alimenter les doutes quant aux intentions de l'équipage, selon l'Armée de l'air.

En tant que responsable de la protection du ciel français, la Haute Autorité de défense aérienne (Hada) a alors ordonné le décollage d'un Mirage 2000 d'alerte. Ce dernier s'est élancé de la base aérienne 115 Orange-Caritat, située sur la commune d'Orange, dans le Vaucluse. La Hada est en contact permanent avec le cabinet du Premier ministre. Elle autorise "une réaction courte et efficace de la chaîne de commandement aérienne pour tous les types de menace aérienne", rappelle l'Armée de l'air.

L'avion de chasse a intercepté le Boeing à 11h26, "à une altitude de 32 000 pieds, à la verticale de la ville d'Orange", indique l'Armée. Mais l'appareil commercial avait déjà repris contact avec les contrôleurs civils de Marseille, quelques minutes plus tôt. "La mesure de police du ciel a été maintenue sur ordre de la Hada pour vérification des éléments de vol, précise l'Armée.

 L’équipage du Mirage 2000 a pu s'assurer que le comportement douteux n’avait pas d’autre origine qu’un manquement à l'obligation de l'équipage du Boeing de maintenir un dialogue constant avec les aiguilleurs du ciel."

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