Pascal Blache, le maire du 6e arrondissement de Lyon, interpelle le ministre de l’économie Bruno Le Maire pour qu’il "accepte de recevoir une délégation de victimes" de PermiGo. L’auto-école en ligne avait été liquidée en 2017 et reprise par le groupe Arcan, qui s’était engagé à reprendre la formation des anciens élèves devant le tribunal de commerce de Lyon. Pourtant, d’anciens clients de PermiGo 1 ont dénoncé sur les réseaux sociaux que PermiGo 2 leur demandait de repayer, comme l'a révélé Lyon Capitale.
Pascal Blache dit avoir été "sollicité à plusieurs reprises par des élèves ayant contracté avec PermiGo", auto-école à bas coût située dans le 6e arrondissement de Lyon. Il explique dans un communiqué que la société Arcan a racheté la start-up en 2017, "s’engageant à ce que les élèves bénéficient de la formation déjà payée". Le maire du 6e arrondissement ajoute que face au tribunal de Commerce de Lyon, cet argument "a sans conteste pesé dans la balance face à ses concurrents".
Mais aujourd’hui, les élèves de PermiGo 1 sont appelés à repasser à la caisse, car PermiGo 2 dit ne plus avoir "la possibilité de continuer à délivrer des heures gratuites". En écho à l'enquête publiée ce mercredi dans Lyon Capitale, Pascal Blache a décidé "d’interpeller directement Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, afin qu’il accepte de recevoir une délégation de victimes" de PermiGo et pour que "l’Etat encadre mieux ces start-up qui se multiplient et proposent monts et merveilles à moindre coût". Le maire du 6e arrondissement s’engage, si les victimes le demandent, "à les accompagner au Ministère pour plaider leur cause".