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Mai 68 à Lyon : le calme jusqu’au basculement

À l’occasion des cinquante ans de Mai 68, Lyon Capitale vous propose sur trois numéros de revenir sur cet événement qui a marqué les décennies suivantes. En s’intéressant à l’aspect lyonnais des “événements”, qui ont commencé calmement avant de bouleverser la ville.

Lyon, 1967. Mai 68 est encore loin, pourtant le climat social se fait de plus en plus pesant. Tout au long de l’année, plusieurs conflits autour des conditions de travail éclatent dans les usines du constructeur automobile Berliet, mais aussi chez Rhodiacéta, spécialiste de la soie artificielle : l’entreprise textile a supprimé des postes, diminué le temps de travail et baissé les salaires. Les milieux universitaires ne sont pas en reste ; nombreux sont les étudiants à se mobiliser contre la guerre du Vietnam – les manifestations, interdites, se terminant par des interpellations. Les étudiants vont soutenir les ouvriers de Rhodiacéta, qui rompent avec les habitudes des syndicats et n’hésitent pas à entrer dans une lutte intense, basée sur le rapport de force physique plus que sur les négociations de bureau. Dans ce contexte lyonnais déjà tendu, les événements parisiens vont mettre le feu aux poudres.

Particularisme lyonnais

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