Marche pour le climat à Lyon © Antoine Sillières
Marche pour le climat à Lyon © Antoine Sillières

Entre 10.000 et 15.000 Lyonnais ont marché pour le climat

Après un premier round réussi en septembre, la Marche pour le climat a vu ses rangs grossir pour cette seconde édition, ce samedi. Le cortège s'est massé devant le siège de la Métropole, pour sommer les élus de prendre les sujets environnementaux à bras-le-corps.

Un cortège lyonnais aussi gros que celui qui a défilé à Paris. Ils était 15.000, ce samedi, à marcher pour le climat dans les rues de la métropole rhodanienne, selon les organisateurs (10.000 selon la préfecture). Autant que dans la capitale où se sont massés 14.500 personnes. C'est dire l'importance qu'ont pris les thématiques environnementales à Lyon, grande ville de France la plus touchée par le réchauffement climatique.

"Un mois après la première marche ayant rassemblé plus de 10 000 Lyonnais, cette seconde mobilisation a démontré une nouvelle fois la résolution des citoyens de s’attaquer à l'un des plus grands défis auxquels l'humanité doit faire face : le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité", ont commenté les organisateurs. Mais plus que de compter ses troupes, le but de ce mouvement sans étiquette politique est de mettre la pression sur les élus, pour les forcer à agir. C'est pourquoi après un premier temps d'échange place des Terreaux, le cortège a pris la direction du siège de la Métropole, toujours dans une ambiance festive.

"Il est encore temps"

"Devant l'hôtel de la Métropole du Grand Lyon les participants de la Marche ont exigé la fin de la politique des petits pas et la nécessité absolue du passage à l'action, sans tarder", expliquent les organisateurs. "La Métropole, en travaillant avec les citoyens, doit se bouger pour le climat et la biodiversité avec son Plan Climat Air Energie Territorial, le  Plan Oxygène, dans son plan de déplacement, dans tous ses documents d'urbanisme et dans ses choix de financements”, poursuit Vincent Verzat, organisateur de la manifestation. David Kimelfeld avait reçu les organisateurs du mouvement après la première marche, et pris des engagements en ce sens.

Entre temps le rapport du GIEC et une étude annonçant une ville de Lyon bientôt aussi chaude qu'Alger, ont renforcé le sentiment d'urgence climatique. "Il est encore temps d'agir, mais c'est maintenant", tel était le mot d'ordre du rassemblement. Le mouvement va désormais s'organiser pour durer, via la plateforme numérique ilestencoretemps.fr qui fixera des rendez-vous un peu partout en France lors des prochains mois.

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