Lyon / Confluence – Construction de la tour Herzog & De Meuron © Tim Douet
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Immobilier : Comment la métropole fait monter les prix à Lyon

Chaque trimestre, le record du prix au mètre carré est battu à Lyon. L’attractivité de la métropole dope un marché sous tension. Directement ou indirectement, les politiques publiques participent à faire grimper le thermomètre. Et la cote d’alerte est aujourd’hui atteinte.

Le thermomètre continue de monter. Le prix du mètre carré à Lyon flirte désormais dangereusement avec la barre symbolique des 4 000 euros. 25 % des ventes s’effectuent à plus de 4 500 euros/m2. En vingt ans, la valeur des biens a bondi de 203 %. La hausse continue des derniers trimestres témoigne d’un marché qui s’emballe. En un an, les prix ont progressé de 8,3 %, pour atteindre 3 830 euros à l’échelle de la ville de Lyon. Les taux d’intérêt toujours très bas (autour de 1,5 % pour un prêt sur vingt ans) nourrissent la tendance inflationniste. Mais c’est surtout l’attractivité de la métropole lyonnaise qui dope le marché. “Il y a peu d’offres et beaucoup de demandes. On arrive à vendre des appartements à plus de 400 000 euros en une journée. Le marché locatif est sur la même tendance. J’ai récemment loué un 12 m2 avec toilettes et douche sur le palier à 400 euros par mois”, continue de s’étonner un agent immobilier croix-roussien. Gérard Collomb, de retour de son périple parisien, se réjouit de cette hausse des prix. Il en fait l’instrument de mesure de l’attractivité lyonnaise. Mais cette poussée de fièvre cache des effets pervers.

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