Police © Tim Douet

Lyon : l'auteur de l'appel à la "purge" d'Halloween risque 7 ans de prison

Le parquet de Lyon a requalifié les faits en "provocation directe à un attroupement armé suivie d’effet".

La justice ne s'y prendrait pas autrement pour faire un exemple et couper l'envie aux mauvais blagueurs. Le jeune homme, interpellé à Lyon, ce mercredi 31 octobre, dans l'après-midi, après avoir diffusé, la veille, sur Snapchat, un appel au rassemblement, place Bellecour, le soir d'Halloween, en vue de commettre des violences et des dégradations a été présenté au parquet de Lyon ce vendredi. Lequel a requalifié les faits en "provocation directe à un attroupement armé suivie d’effet", "eu égard aux violences urbaines recensées le soir du 31 octobre à Lyon aux abords de la
Place Bellecour", précise la préfecture du Rhône. Des incidents avaient effectivement éclaté dans le 2e arrondissement le soir venu. Et 12 personnes ont été interpellées, dont 11 mineurs. L'auteur du message Snapchat qui a été présenté au Parquet du TGI de Lyon ce vendredi encourt, avec cette nouvelle qualification, jusqu'à sept ans de prison. Il va maintenant être présenté à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen. "Il apparaît probable que le juge des Libertés et de la Détention soit également saisi en vue de la délivrance d’un mandat de dépôt", ajoute la préfecture. .

L'appel diffusé sur Snapchat le mardi 30 octobre avait été repéré par le commissariat de Vénissieux. Ce sont les enquêteurs de la Sûreté départementale de la brigade de la délinquance astucieuse et les investigateurs en cyber-criminalité qui ont pris le relais et ont réussi à identifier le téléphone émetteur du message. Le véhicule de son propriétaire était localisé dans le 7e arrondissement de Lyon le lendemain. Les forces de l'ordre ont alors procédé à son interpellation, sur le pont de l'Université, vers 16h30. Placé en garde à vue, le Vénissian de 20 ans a nié les faits reprochés. Cela malgré les éléments matériels. Il assurait ne pas être le seul utilisateur de son profil Snapchat et que l'auteur du message incriminé est un tiers dont il n'a pas donné le nom.

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