Plus de 20 000 spectateurs sont attendus ce mercredi soir au Groupama stadium pour le 8e de finale de Coupe de France entre le FC Villefranche et le Paris Saint-Germain. Un match sous haute sécurité pour lequel le préfet du Rhône a pris de nombreuses mesures pour “prévenir d’éventuels incidents et troubles à l’ordre public”.
Ah, le charme de la coupe de France. Ses terrains cabossés. Ses stades rouillés. Ses supporters au bord de la main courante criant sur les joueurs dans une ambiance bon enfant. Rien de tout cela n'aura lieu ce mercredi soir à 18h30 au Groupama stadium lors de la rencontre entre le FC Villefranche Beaujolais, qui évolue en National, et le Paris Saint-Germain. Un Everest pour les joueurs rhodaniens qui aura lieu sous une très forte présence policière.
Pascal Mailhos, le préfet du Rhône et de la région Auvergne-Rhône-Alpes a pris une série de mesure dans la zone du stade pour “prévenir d’éventuels incidents et troubles à l’ordre public”. “Le périmètre du Groupama Stadium et ses abords seront interdits d’accès à toute personne se prévalant de la qualité de supporter du PSG et/ou se comportant comme tel, le mercredi 6 février 2019 de 08h00 à 24h00 dans un périmètre se situant sur les communes de Décines et de Meyzieu délimité par les voies suivantes : rue Sully, route de Jonage, avenue de Verdun, chemin de la Combe aux Loups, avenue du Carreau, boulevard du 18 juin 1940, avenue Pierre Mendès France, rue du Rambion, chemin de Chassieu à Meyzieu, rue Voltaire, avenue de France, rue Marceau et rue Sully”, précisent les services de l'État.
Par ailleurs, le déplacement collectif en bus des supporters du club parisien va être particulièrement encadré. Quant aux supporters parisiens de la région - oui il y en a –, ils auront l'obligation de rallier en véhicules particuliers le secteur visiteur du Groupama Stadium, en possession de contremarques permettant l’accès au stade. Interdiction de prendre les transports en commun donc.
Autant d'interdictions et de limitations préventives qui rappellent que la loi anticasseur, qui va être votée à l'Assemblée nationale ce mardi, et dont les interdictions de manifester a priori sont contestées, est déjà appliquée depuis plusieurs années dans le football.
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