Comme le fait Gérard Collomb depuis plusieurs mois, David Kimelfeld a évoqué la possibilité de partir en dissidence s'il n'était pas choisi par La République en Marche comme candidat aux prochaines élections métropolitaines.
Dans une interview donnée lundi au journal L'Opinion, David Kimelfeld a esquissé ses axes stratégiques pour l'élection métropolitaine à venir. L'actuel président du Grand Lyon a même évoqué la possibilité de rester candidat en cas d'investiture de Gérard Collomb par La République en Marche. “Je suis candidat à la présidence de la métropole pour poursuivre mon travail. Je ne veux pas croire que la décision sera différente. Si c’est le cas, il faudra alors peut-être écrire une autre histoire”, a-t-il expliqué à nos confrères. Parallélisme des formes, David Kimelfeld agite la menace d'une dissidence comme le fait Gérard Collomb depuis plusieurs mois en laissant entendre qu'il se présenterait, même sans l'investiture du parti présidentiel.
Comme nous l'écrivons dans notre mensuel de septembre (N°791), le maire du 4e arrondissement de Lyon propose aussi à Gérard Collomb une sorte de grand portefeuille comprenant le développement économique et l'international. Un poste de “vice-président métropolitain d'État” pour l'ancien ministre d'État ? Difficile d'imaginer que celui qui a créé la forme actuelle de la métropole de Lyon réponde favorablement aux avances de son successeur.
Collomb-Kimelfeld : jeu de dupes autour de l’investiture LREM à Lyon
Le faux c.., Il est vrai qui va à la chasse au porte-feuille ministériel perd sa place !