L'annonce a été officialisée ce mercredi par Christophe Castaner alors que les conditions de rétentions dans le centre actuel, situé près de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry, sont pointées du doigt par un rapport de la Cimade.
Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, a officialisé ce mercredi l'ouverture d'un nouveau centre de rétention administrative (CRA) à l'aéroport Lyon Saint-Exupery. Deux autres CRA vont ouvrir à Bordeaux et Olivet près d'Orléans. “Nous allons continuer de lutter inlassablement contre les réseaux d'immigration irrégulière et amplifier nos efforts pour que nos décisions d'éloignement soient respectées. D'ici 2020 le nombre de places en CRA aura augmenté de 35% par rapport au début du mandat”, a déclaré le ministre. Le centre lyonnais ne devrait pas voir le jour avant deux ou trois ans.
Le centre actuel dont la capacité est de près de 104 places. En 2018, 1498 adultes et 2 enfants y avaient été enfermées, dont 92% d'hommes et 8% de femmes, selon le rapport annuel des associations ASSFAM Groupe SOS Solidarités, Forum réfugiés-Cosi, France terre d’asile, La Cimade, Ordre de Malte France et Solidarité Mayotte.
La très grande majorité des placements dans le centre lyonnais (73,9%) ont été faits après une obligation de quitter le territoire français (OQTF) sans délai de départ volontaire. En 2017, parmi ces personnes enfermées, 45,9 % ont été libérés, et 49,9 % ont fait l'objet d'une mesure d’éloignement, dont 36,2 % vers un pays hors l'UE et 13,7% vers un pays membre de l'UE ou de l'espace Schengen.
Selon le rapport le “fort taux de remplissage du centre crée une forte promiscuité, couplé à une augmentation de la durée moyenne de rétention (18,6 jours, NdlR) de près de 3 jours par rapport à 2017 a entraîné une augmentation des tensions au sein du centre” en 2018. “Suite à un non-renouvellement de contrat avec la Poste, les agents de l’OFII ne sont plus en capacité de retirer des mandats pour les personnes retenues ce qui ajoute de la tension”, est-il ajouté dans ce document.
"l’Europe ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle peut prendre sa part de cette misère.» sic
Rocard le socialiste avait déjà pris conscience du problème. Et maintenant LaRem !
Si l'Europe arrêtait de créer de la misère chez les autres, ces "autres" ne seraient pas obligés de "partir de chez eux".
Exemple : nos exportations de poulets congelés qui détruisent les marchés africains.
Et ce n'est qu'une exemple parmi des milliers d'autres.
je recommande donc fortement à Justin Boche une enquête sur nos exportations de poulets congelés qui détruisent les marchés africains. (sic !)
les enquêtes existent déjà, mais peu connues du grand public qui fait croire que l'Europe est "propre" et que ce sont les autres qui sont "les méchants" :o)
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rfi.fr/emission/20180306-poulet-europe-fache-afrique-producteurs-volailles-exportation
en lisant l'article et les commentaires, on arrive à la conclusion que les centres de rétention administrative servent de base de départ pour nos exportations de poulets congelés qui détruisent les marchés africains...