Michel Mercier, ancien président du département du Rhône, a été mis en examen dans l’affaire des assistants parlementaires du Modem. L’ancien ministre de la Justice était le trésorier du parti durant la période à laquelle la justice s’intéresse.
Mercredi matin, Michel Mercier avait rendez-vous avec les juges d’instruction en charge de l’affaire des assistants parlementaires des députés européens du Modem. A l’issue de leur entretien, l’ancien président du département du Rhône a été mis en examen pour "complicité de détournement de fonds publics", selon l’AFP. Jusqu’en 2009, celui qui a aussi été ministre de la Justice était aussi le trésorier du MoDem. Or, c’est durant cette période qu’aurait commencé les agissements sur lesquels la justice se penche, suite à une dénonciation d’une ancienne eurodéputée du FN. Des assistants d’eurodéputés, payés par le Parlement européen, pourraient en fait avoir travaillé pour le MoDem. Cette affaire avait occasionné le départ du gouvernement de François Bayrou, Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez en juin 2017.
Une autre enquête en cours
Michel Mercier est par ailleurs au cœur d’une autre instruction du Parquet national financier. Alors que son nom avait été glissé pour rejoindre le Conseil constitutionnel, Le Canard Enchaîné avait révélé en août 2017 que Michel Mercier, au département ou au Sénat, avait embauché des membres de sa famille. Des révélations sur les dépenses de son épouse qui aurait été endossées par le département du Rhône ont aussi fuité dans la presse.
ça va faire causer...
Collomb et Mercier se sont partagez le département l'un avec la bienveillance de l'autre + (Rhonexpress...+ etc.)
Précisions de familles politiques : Mercier président du Conseil général du Rhône de 1990 à 2013 a toujours été membre des partis centristes et Collomb a été maire de Lyon depuis 2001 membre du PS jusqu'en 2017
Ancien garde des sceaux et à deux doigts de rentrer au conseil constitutionnel. respectons la présomption d’innocence mais rappelons nous que nous devons à M. Mercier quantité d’emprunts toxiques et le contrat très juteux pour Vinci de Rhonexpress. La politique à l’ancienne quoi. Chapeau l’artiste !