En raison de comportements de stockage de paracétamol, les ventes de médicament en contenant vont être restreintes dès mardi.
"Afin de garantir leur disponibilité, à partir du 18 mars 2020, les pharmaciens pourront délivrer sans ordonnance 1 seule boîte de paracétamol, 500 mg ou 1g, par patient ne présentant aucun symptôme, ou 2 boîtes, 500 mg ou 1g, en cas de symptômes : douleurs et/ou fièvre. La vente sur Internet des médicaments à base de paracétamol, d'ibuprofène et d'aspirine est suspendue", annonce l'agence nationale du médicament.
Une décision prise pour éviter la pénurie en raison de certaines personnes qui font des stocks. Dans la grande partie des cas, le paracétamol suffit face au coronavirus COVID-19. L'ibuprofène et les autres médicaments de type anti-inflammatoires sont à proscrire, car ils "peuvent masquer une infection et potentiellement avoir un effet aggravant dans certaines situations".
"Les pharmacies sont et resteront ouvertes tout au long de la crise sanitaire. Il n'y a pas de pénurie de paracetamol. L'ANSM rappelle les règles de bon usage. Inutile et dangereux pour la santé de faire des stocks chez soi !" a lancé le ministre de la Santé, Olivier Véran, sur Twitter.
Cette crise met en évidence que les laboratoire et autres fabricants de matériel médicaux européens ont exportés leurs industries vers des pays à bas cout de salaire. Ceci met en péril non seulement la population mais aussi les souverainetés nationales.
C'est moyen comme mesure : une boîte fait deux jours. Une personne vivant seule, si elle se met à présenter des symptômes, devra descendre en racheter alors qu'il y a une forte suspicion qu'elle soit contagieuse.
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