À l'appel de plusieurs syndicats, les personnels soignants de l’hôpital Édouard Herriot ont demandé plusieurs mesures de protection et d'organisation à leur direction.
Des personnels de l’hôpital Édouard Herriot ont appelé à un dépistage systématique de tous les soignants de l’hôpital dans un communiqué envoyé par les syndicats FO, CGT et SUD. “La direction refuse de donner les chiffres concernant le nombre d’agents infectés. Mais, dans tous les autres hôpitaux, ces chiffres sont connus des organisations syndicales”, déplorent-ils par ailleurs.
Les syndicats souhaitent par ailleurs “du matériel en nombre suffisant : sur-blouses, masques FFP2, gants “manchette” couvrant les avants bras, sur chaussures adéquates” et “un effectif suffisant d’hospitaliers tous grades confondus pour prendre en charge les patients dans ce contexte de crise sanitaire”. Il propose par ailleurs “de dédier un ou deux pavillons uniquement aux patients infectés et un autre aux patients suspectés COVID 19”.
“Nous, hospitaliers, de l’hôpital Édouard Herriot, sommes démunis face à l’épidémie due au coronavirus. Nous sommes « des « héros » et vous nous refusez le dépistage systématique. Nous sommes des « héros » et nous manquons de tout et nous nous exposons trop ! Nous sommes des « héros » et nous manquons de sur-blouses, masques FFP2, masques chirurgicaux, et gants à manchettes. Nous nous passons les sur blouses entre nous avec comme risque de nous contaminer les uns les autres et aussi les patients porteurs ou non. Nous en sommes réduits à faire sécher nos masques après usage et à nettoyer les lunettes utilisées pour les soins”, concluent-ils.
s'il y a bien une erreur de choix stratégique de la présidence, c'est d'avoir betement suivi l'idée que l'épidémie de covid-19 etait la meme qu'une autre maladie. Et qu'en consequence, la phase 3 impliquait :
1) aucun dépistage ou presque . C'est la faute majeure. Covid-19, du fait de son incubation extremement longue, nécessite un dépistage massif. Les allemands sont à 500 000 dépistage par semaine. notre ministre se réjouit de faire bientôt 70 000 par semaine.
Et peut être dans une semaine ou deux , 150 000.
Les allemands sont à 500 000.... avec pour rappel , moins de 200 morts au total en Allemagne depuis le début. Avec beaucoup plus de contaminés qu'en France.
Sur ce point, il y a vraiment de quoi condamner les responsables politiques de notre pays. Pénalement j'entends. On parle de plusieurs dizaines de morts , peut etre plus , directement liés à l'absence de dépistage. Sans compter les arrêts maladies par millions, là aussi parce qu'aucun médecin ne peut tester un patient, donc pour 15% de la population infectée , on arrête 100% de personnes. Et par téléphone (véridique!). Une pure hérésie.
2) tester en suivant les mêmes protocoles longs et sécurisés de médicaments AVANT de les utiliser sur des dizaines de milliers de malades, qu'ils ne soient qu'en début de maladie ou au stade final de la réanimation , quoiqu'on puisse se demander sérieusement si un médicament pour des personnes dans cet état à du sens , vu les séquelles probables. Ça peut être de la (hydroxy)chloroquine ou d'autres molécules, ce n'est pas la question. La question est de dépasser les dogmes historiques des processus de validation dans le cas spécifique et tout à fait extra-ordinaire et jamais vu , d'une "guerre totale" contre un virus particulier. Dans ce domaine, je ne suis pas sur que l’expérience passée puisse être copié collé pour atteindre le maximum de rapidité et donc d'efficacité. Autrement dit, refaire le passé ne permet pas d’être meilleur à l'avenir. Même si on est prix Nobel. Tout le monde est à la même enseigne. Il s'agit d'etre quelque part disruptif, donc pragmatique et surtout pas traditionaliste aveugle (aveugle comme la médecine de ville qui ne sert à rien en ce moment, faute de moyen de depistage)