Selon les chiffres de la chambre de commerce lyonnaise, deux tiers des entreprises poursuivent leur activité. Ce chiffre varie énormément selon les secteurs.
Selon les chiffres de la CCI Lyon Métropole, Saint-Etienne, Roanne, deux tiers des entreprises continuent leur activité (63%). Le secteur des cafés-hôtels-restaurants est quasiment à l’arrêt, tout comme les commerces hors alimentaires. À l'inverse, 77% des industriels et 73% des entreprises de services poursuivent leur activité.
Selon les deux tiers des entreprises contactées par la CCI, le niveau de production est en dessous de 70%. Parmi les entreprises encore en activité, une très grande majorité (95,5%) n’envisage pas d’arrêter son activité pour l’instant, et ce quel que soit le secteur d’activité.
Par ailleurs, pour 85% des entreprises la principale conséquence de la crise est la baisse des commandes et des ventes (85%). “Viennent ensuite les difficultés de livraison clients (25,5%), la rupture d’approvisionnement en matières premières (22%), les difficultés à régler les fournisseurs (8,3%), l’import/export en baisse (7,7%), les défauts de sous- traitants/co-traitants (5,6%), la perte ou la dévalorisation des stocks (4,5%)”, indique la CCI.
75% des entreprises contactées par la CCI indiquent avoir eu recours à du chômage partiel, 39,8% du télétravail. 18,8% sont absents pour garde d'enfant, 13,8% en arrêt de travail, 12,8% en congés et 17,8% des employés sont présents physiquement sur leur lieu de travail.
Enfin, “si la grande majorité (82,4%) des clients ne demandent pas de délais de paiement fournisseurs, des difficultés de paiement se font sentir de plus en plus... Les clients demandent plus souvent des délais dans l’industrie (plus de 31%). Plus des deux tiers (67%) des entreprises ont demandé des étalements de charges : principalement des reports ou étalement d’échéances sociales et fiscales (86,3%), et des reports ou étalements d’échéances bancaires (65,8%), puis l’obtention ou le maintien d’un crédit bancaire via Bpifrance (31,8%) et des reports ou un étalement des échéances fournisseurs (18%)”, explique la chambre de commerce. “L'annulation des charges fiscales et sociales sur toute la durée du confinement est très clairement demandée par les chefs d'entreprise”, conclut-elle.