La crise sanitaire et économique pourrait impacter le marché de l'immobilier
© Antoine Merlet

Immobilier à Lyon : les prix en légère baisse en septembre

On ne compte plus que 5% d’acheteurs de plus que de vendeurs à Lyon selon le dernier baromètre national des prix de l'immobilier .

Selon le baromètre national des prix de l'immobilier de Meilleurs Agents, les prix à Lyon ont légèrement baissé entre septembre et le 1er octobre 2020 pour s'établir à 4983€ du m2 (-0,2%). Des diminutions similaires ont été observées dans plusieurs grandes villes en France  : Paris (-0,5%, 10 540€), Bordeaux (-0,6%, 4611€), Nice (-0,5%, 4451€), Toulouse (3424€, 0,3%) ou encore Lille (3095€, 0,4%). À l'inverse, des villes comme Nantes (3489€, +0,5%), Rennes (3 575 € +0,5% ), Strasbourg (3 077 € +0,5%) ou Marseille (3 063 € , +0,3%) ont résisté durant ce mois de reprise. 

Traditionnellement plus calme sur le plan des transactions, le mois de septembre a, sans surprise, vu le marché marquer le pas en termes de prix. Au ralentissement saisonnier habituel est néanmoins venu se greffer le contexte sanitaire et économique actuel particulièrement trouble”, commente Meilleurs Agents. Et d'ajouter : “Ces chiffres attestent bien d’un nouveau cycle pour le marché immobilier. En effet, le marché rentre dans une phase de rééquilibrage, sans pour autant parler d’effondrement des prix ! Motif ? Ce recul, non seulement modéré et accentué par le phénomène de saisonnalité, touche principalement des communes dont le manque de dynamisme était déjà visible depuis plusieurs mois. À l’inverse, gare à ne pas se réjouir trop vite de la bonne tenue de Nantes, Strasbourg et Rennes dont les prix font pour le moment mieux que résister (+0,5%) grâce notamment à la bonne santé de l’emploi avant la crise et à une démographie au beau fixe. Si ces agglomérations tirent certes encore aujourd’hui leur épingle du jeu, rien parmi les indicateurs avancés de Meilleurs Agents ne laisse à penser qu’elles pourront échapper à terme à cette phase d’atterrissage des prix de l’ordre de -1% au national que Meilleurs Agents projette d’ici septembre 2021.”

Selon le baromètre, “la multiplication des annonces de plans sociaux (Bridgestone, Renault, Auchan, Airbus, Nokia...), la hausse du chômage avec la destruction d’emploi due à la pandémie et l’incertitude quant aux conditions du chômage partiel de longue durée poussent d’ores et déjà une majorité des candidats à la propriété à repousser leur entrée sur le marché.”

À Lyon, on ne compte aujourd'hui plus que 5% d’acheteurs de plus que de vendeurs, contre 11% début septembre.

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