La baisse s'est poursuivie dans les hôpitaux de la région ce week-end. Surtout en réanimation, où la pression est moins forte. Mais il y a encore plus de 5 000 patients suivis pour covid-19 dans les hôpitaux de la région.
La pression hospitalière baisse dans le Rhône et dans la région depuis le 16 novembre. Mais elle baisse doucement. C'est simple, ce lundi matin, plus de 5 000 personnes sont encore hospitalisées des suites du covid-19 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est toujours plus qu'au pic de la 1ère vague au printemps (3 000).
La bonne nouvelle vient des services de réanimation. En "réa", la pression baisse. Il y a 548 patients suivis pour covid-19 dans la région, contre 614 il y a trois jours et 866 au pic le 16 novembre. Pour rappel, il y a en temps normal 559 lits de réanimation dans la région pour toutes les pathologies. Les capacités ont été doublées au mois de novembre pour accueillir tous les malades.
Selon des modélisations de l'institut Pasteur, 14,3 % des habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont déjà été infectés par le covid-19. Ce qui représente environ 1,14 million d'habitants, soit plus de deux fois la ville de Lyon (lire ici).
Le bilan ce lundi 7 décembre au matin dans les hôpitaux de la région Auvergne-Rhône-Alpes :
- 5139 personnes sont actuellement hospitalisées des suites du COVID-19 (-125 en 72h)
- 107 nouvelles hospitalisations ces dernières 24h
- 548 personnes en réanimation des suites du COVID-19 (-66 en 24h)
- 19 nouvelles admissions en réanimation en 24h
- 30 nouveaux décès en 24h
- 5608 décès cumulés à cause du COVID-19 depuis le début de l'épidémie
Le bilan ce lundi 7 décembre au matin dans les hôpitaux du département du Rhône :
- 1375 personnes sont actuellement hospitalisées des suites du COVID-19 (-31 en 72hh)
- 23 nouvelles hospitalisations ces dernières 24h
- 172 personnes en réanimation des suites du COVID-19 (-27 en 72h)
- 8 nouvelles admissions en réanimation en 24h
- 6 nouveaux décès en 24h dans le département du Rhône
Lire aussi : Lyon : 1,1 million d'habitants dans la région auraient déjà eu le coronavirus
la baisse est vraiment là, mais c'est lent.
Ce qui est impressionnant, c'est le nombre de personnes en réanimation par rapport au nombre d'entrée à l'hopital.
A la premiere vague de mars avril , chaque personne hospitalisé avait au moins deux fois plus de risque d'aller en réanimation à un moment ou un autre de son passage à l'hopital.
Par contre , le nombre de mort de la deuxieme vague est trois fois superieur à la premiere, et ce n'est pas fini.
On a l'impression que la deuxieme vague va etre longue, et qu'elle ne va pas retomber aussi bas que la premiere vague....
Vivement que les personnes à risque, les vraies, donc plus de 65 ans, soient vaccinées.
Ca doit representer 20% de la population facile , disons dans les 14 milions de personnes qui , si elles sont vaccinées, vont régler définitivement le problème des hôpitaux et de la mortalité. Donc si ces + de 65ans se vaccinent, il n'y a presque plus de mort (+90% des morts covid ont plus de 65ans !)
Au passage , pas besoin de plus de 2 fois 14 millions de doses soit 28 millions , plus disons 20% de perte, ca fait autour de 34 millions de doses necessaires. Il est certain que toutes les doses de vaccins achétées au dessus de 50 millions sont et seront inutiles.
Et sans tenir compte des ehpad !!!
Ca fait 9 mois et on ne connait toujours pas la vérité sur l'HCQ ! Véran démission !!!