La 22e édition de la Fête des Lumières, initialement prévue du 5 au 8 décembre, a été annulée pour éviter les rassemblements imprudents en pleine épidémie de coronavirus. 2021 marquera donc la nouvelle approche des Verts vis-à-vis des lumières.
Michel Noir l’a augurée avec son plan Lumière, Raymond Barre l’a officiellement lancée et Gérard Collomb l’a ancrée dans la vie culturelle lyonnaise en la propulsant sur la scène internationale. Que fera Grégory Doucet de la Fête des lumières, dont il a estimé, le jour même où il a décidé de l’annuler au regard de l’épidémie de coronavirus, qu’elle était la “plus belle fête du monde” ?
Comme 1989, qui a été une année charnière du changement symbolique, sociologique et politique de la ville, 2021 pourrait aussi être un tournant… d’un tout autre style. “Il y a eu un changement sociologique, se rappelle Jean-Michel Daclin, ancien adjoint de Gérard Collomb et président d’Only Lyon. Les Lyonnais ont voulu mettre au placard toute la génération des rad-soc et post rad-soc, Édouard Herriot, Louis Pradel et Francisque Collomb, qui voyaient avec des lunettes de vingt ans de retard.” Le soir de son élection, en duplex de Lyon pour Antenne 2, Michel Noir annonce, péremptoire, que “Lyon est appelé à jouer les tout premiers rôles en coupe d’Europe des villes championnes des années 1990”.
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