La région Auvergne-Rhône-Alpes a été la plus touchée de France par la 2e vague de Covid-19, la surmortalité par rapport à 2019 ayant atteint +41% cet automne entre septembre et le 7 décembre.
Selon l'Insee durant la période allant de septembre au 7 décembre 2020, 25 699 décès, toutes causes confondues, ont été enregistrés en Auvergne-Rhône-Alpes. Par rapport à la même période de 2019, la région connaît une surmortalité de 7457 personnes, soit une progression de 41 %.
La région Auvergne-Rhône-Alpes reste la région française où cette surmortalité est de loin la plus forte. Trois autres régions, la Guadeloupe (+29%), Provence-Alpes-Côte d’Azur (+22%) et Bourgogne-Franche-Comté (+20%) sont aussi particulièrement touchées. Au niveau national, la hausse est de 16%, représentant une surmortalité de près de 26 000 personnes. Ces chiffres confirment ainsi que la région Auvergne-Rhône-Alpes a été la plus touchée de France par la deuxième vague de Coronavirus. La surmortalité dans les régions de l’ouest de la France est nettement plus faible. Les taux sont de 4% pour la Bretagne, de 6% pour les Pays de la Loire et de 9% pour la Nouvelle-Aquitaine.
Par ailleurs, le nombre de décès hebdomadaire est nettement en baisse pour la semaine du 30 novembre au 7 décembre. Il est de 1 939 contre 2 194 la semaine précédente. À titre de comparaison, le nombre de décès hebdomadaire enregistré la même semaine en 2019 était de 1 370. “Le pic semble donc avoir été atteint dans la semaine du 2 au 8 novembre (2 574 décès)”, écrit l'Insee
Au niveau départemental, la région comprend huit des dix départements français les plus touchés par cette surmortalité : la Savoie, la Haute-Loire, la Loire, la Haute-Savoie, l’Isère, l’Ain, le Rhône et l’Ardèche. C'est en Savoie que la surmortalité a été la plus forte (+65%). Dans le Rhône elle a atteint +34%.
Aïe, ça pique quand même. Les complotistes qui pensent que le virus est une invention politique sont peut-être forcés de regarder les chiffres en face, et d'en faire les déductions qui s'imposent.
Il n'y a que les caisses de retraite qui en profitent, pourtant ils parlent toujours de prolonger l'âge de la retraite à 65 ans.
et par contre si on admet qu'une grande partie de ces morts seraient mort ds les six mois ou un an ... on aura donc un creux et un pourcentage négatif les prochaines années ... à méditer.
Mais alors, comment nos décideurs justifieraient ils , sans la grande peur initiée, : couvre feu, amendes que nous sommes les seuls en Europe à avoir mis en place. Bercy sans doute!.