Des tags menaçant à l'égard de l'élu ont été découverts ce lundi.
" Bréaud t mort ", " décapitation ", ainsi que des insultes à l'encontre du maire de la ville de Bron et de la Bac. Ce lundi matin, de nouvelles inscriptions menaçant de mort Jérémie Bréaud et les forces de l'ordre ont été retrouvées sur une palissade, dans le quartier de Parilly.
Déjà menacé à deux reprises l'automne dernier, le maire de Bron a décidé de porter plainte suite à ces nouveaux incidents. Une annonce faite sur son compte Facebook ce lundi, en début d'après-midi.
Le message de Jérémie Bréaud, posté sur son compte Facebook :
" Depuis plusieurs semaines, Bron a retrouvé plus de sérénité grâce notamment à un travail en profondeur mené avec différents acteurs locaux (police, associations, éducation...), écrit-t-il. Les nuits du 24 et 31 décembre ont d'ailleurs été relativement calmes sur notre commune, une première depuis des années.
Ce travail de reconquête, qui permettra à chacun de s'en sortir durablement, continue de gêner une minorité d'individus. De nouveaux tags ont été retrouvés ce matin montrant une fois de plus que certains n'acceptent pas les valeurs de la France.
À travers moi, ce sont tous les élus qui agissent qui sont pris pour cible. Il est grand temps que la Justice soit à la hauteur des enjeux actuels de notre société et lorsqu’elle arrive à saisir ces individus, elle doit les condamner avec la plus grande fermeté. Nul ne peut menacer de mort quiconque sans avoir à craindre de la Justice. Nul ne doit pouvoir enfreindre la loi sans avoir à craindre de la Justice.
Je poursuivrai bien entendu mon action qui vise à sécuriser en premier les Brondillants qui habitent ces quartiers mais aussi toute cette majorité silencieuse victime de ces écrits et autres comportements délictueux.
Nous vivons mieux à Bron, l'ordre est en train de revenir mais cela en gêne encore quelques uns. Plus que jamais, avec mon équipe, je continuerai à tendre la main à celles et ceux qui veulent s'en sortir comme nous l'avons déjà fait avec ces jeunes que nous avons aidés à revenir sur le marché de l'emploi. Concernant les autres, nous ne les lâcherons pas.
Et on va nous parler de gentils dealers !