Selon une étude menée en 2017 de l’INSEE, un déplacement sur dix entre le domicile et le travail se fait via un "mode doux" en Auvergne-Rhône-Alpes, le plus haut résultat de France.
À pied, en trottinette, en rollers ou en vélo, en 2017 9,2% des actifs d’Auvergne-Rhône-Alpes privilégiaient un mode de déplacement doux, le meilleur résultat en France. Lyon se situait de son côté à la 9e place des villes françaises de plus de 50 000 habitants utilisant le vélo, avec 7,8%. Grenoble (16,3%), Strasbourg (16,2%) et Bordeaux (13,4%) se hissent sur le podium.
L’INSEE explique les bons résultats de la région par la concentration des actifs dans les grands pôles urbains, au plus près de leur emploi. Condition naturellement favorable pour se rendre à son travail à pied ou en vélo. Les transports en commun, à la seconde place, représentent 10,7% des modes de déplacements, à Lyon le chiffre atteint les 39%. Ils sont particulièrement plébiscités par les jeunes de moins de 25 ans.
On l’aura compris, la voiture reste le mode de déplacement pour se rendre au travail privilégié de façon écrasante. En Auvergne-Rhône-Alpes elle était utilisée par 74,5% des actifs en 2017, en particulier venant des territoires périurbains et ruraux, mal desservis par les transports et où les déplacements "doux" sont compliqués à adopter.
Il sera intéressant d’observer lors d’une prochaine étude de l’INSEE si la pandémie de Covid-19 fera bouger les lignes.