Alors que le gouvernement vient de confirmer que les remontées mécaniques ne rouvriront pas le 1er février, c'est la consternation en Savoie et Haute-Savoie.
Ça se disait sous l'anorak. Les annonces, mercredi 20 janvier, du secrétaire d'Etat chargé du tourisme, n'étaient donc pas vraiment une surprise. Quelques heures après un conseil de défense consacré à la situation sanitaire, Jean-Baptiste Lemoyne a maintenu la fermeture des remontées mécaniques au 1er février et estimé "hautement improbable" une réouverture mi ou fin février, le secteur s'orientant vers une "saison blanche".
L'annonce a eu l'effet d'un choc pour les 200 000 personnes qui travaillent dans les 112 stations de ski de Savoie et de Haute-Savoie. Avec une perte de chiffre d’affaires estimée à 2 milliards d'euros à fin janvier, les professionnels évaluent une perte de recettes touristiques au-delà des 4 milliards d’euros à échéance de la fin des vacances de février.
Selon certains, elle pourrait être portée jusqu’à 5,8 milliards d’euros en cas de restrictions postérieures.