Thibaut Sohier, étudiant à l'École des Mines de Saint-Étienne, fait partie des 13 finalistes lyonnais du concours "Ma thèse en 180 secondes". Il proposera une synthèse de ses recherches sur la mise au point d’une structure de protection contre les attaques physiques en face arrière sur puces sécurisées. Suivez en direct sa présentation en 3 minutes le 23 mars 2021 à partir de 18 heures en cliquant ici ou sur le compte facebook de l'Université de Lyon (@UdLUniversitedeLyon).
Cette semaine, Lyon Capitale vous présente les 13 candidats lyonnais au concours international "Ma thèse en 180 secondes".
Le candidat
Thibaut Sohier
Son établissement
École des Mines de Saint-Étienne
Thématique de son sujet de thèse
Micro-électronique, Cyber-physique, Packaging, Sciences des matériaux
Intitulé de son sujet de thèse
Mise au point d’une structure de protection contre les attaques physiques en face arrière sur puces sécurisées
Son parcours en 5 dates
2013-2018 : Etudes au sein de l’INSA Rennes, département SGM
2017 : Stage de M1 orienté recherche chez Pall Corporation
2017 : Erasmus en Espagne, Université Complutense
2018 : Stage de M2 orienté recherche à L’IPR (Institut de Physique de Rennes)
2018 : Début de thèse au CEA, Laboratoire de Packaging
L’objet de sa thèse en 3 lignes
L’information sensible contenue dans les appareils électroniques peut s’obtenir en agissant physiquement sur les composants qu’ils renferment. Ma thèse consiste au développement d’une enveloppe protectrice intelligente pour composants électroniques permettant de les sécuriser contre ce nouveau mode de piratage.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Depuis le début de mes études je suis passionné de nano/microtechnologie. Je voulais donc poursuivre et développer mes connaissances dans ce domaine lors d’une thèse. Le sujet m’a séduit par son côté hautement pluridisciplinaire et compétitif ; on essaye d’être plus malin que « l’autre camp ». Ce qui est très motivant/exaltant.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
La crise de la Covid-19 a redémontré la nécessité de la vulgarisation scientifique dans notre monde actuel. De mauvaises interprétations, parfois dangereuses peuvent être réalisées lorsque les experts n’utilisent pas une communication claire, efficace et concise. De plus, les échanges des suites de cet exercice sont souvent étonnants et riches en solutions non envisagées par nos schémas de pensées scientifiques.
Comment appréhendez-vous cette finale ?
Je suis enthousiaste et j’ai hâte de découvrir les présentations des autres participants. J’espère que l’événement sera bien accueilli en ces temps de pandémie.