Une "Marche pour la vie" aura lieu ce dimanche 28 mars à Lyon à l'initiative des opposants à l'IVG. Ils dénoncent notamment un projet de loi visant à allonger le délai de recours à l'IVG.
Les opposants à l'IVG organisent à Lyon ce dimanche 28 mars leur traditionnelle "Marche pour la vie". D'ordinaire, cette manifestation se tient à Paris mais cette année, le rendez-vous a été donné devant le palais des 24 colonnes, dans le 5e arrondissement de Lyon, à 14h30.
Dans le viseur de ces militants pro-vie, la proposition de loi portée par la députée Albane Guillot, qui vise à étendre le délai de recours à l'IVG à 14 semaines de grossesse (16 semaines d'aménorrhée), contre 12 actuellement. Le texte devait être examiné à l'Assemblée nationale mi-février. En raison des nombreux amendements apportés par la droite (environ 500), cet examen a été reporté à une date ultérieure.
Les pro-vie réclament également à ce que la clause de conscience des médecins spécialisés dans les IVG soit garantie, ainsi que l'interdiction des avortements pour "détresse psychosociale". Ceux-ci sont autorisés jusqu'au terme de la grossesse pour raisons médicales, si la poursuite de la grossesse met en danger la femme ou le fœtus. On parle alors d'IMG. Dans le cadre de l'examen du projet de loi bioéthique adopté cet été, les parlementaires ont ajouté un amendement afin que la "détresse psychosociale" de la femme soit également un motif suffisant pour accéder à une IMG.
- le corps des femmes appartient aux femmes, pas à la société (masculine ou pas)
- la médecine (et son personnel) ne doit pas avoir la religion comme maître. si c'était "la vie" qui prévalait pour ces personnes, alors elles n'oublieraient pas le nombre de décès ou de maladies liées aux avortements dans le passé.