Entre août et novembre 2020, quatre infrastructures de télécommunication, les antennes relais de Hauterives (26), Pact (38) et la Chapelle de Surieu (38) et d'Assieu avaient été incendiées ou détruites. Un retraité a été interpellé, sans antécédent judiciaire. Il a reconnu trois destructions. Il a estimé avoir agi de colère, pour s'opposer « aux mensonges du gouvernement » sur le coronavirus.
Le retraité de 62 ans, selon le parquet de Vienne (Isère), est un opposant radicalisé, proche de mouvements complotistes et du conseil national de transition. Il a reconnu en garde-à-vue trois des quatre faits qui lui étaient reprochés. Il a expliqué avoir agi de colère, pour s'opposer « aux mensonges du gouvernement » sur le coronavirus, estimant par ailleurs que la population française aurait dû être consultée sur la mise en place de la 5G.
Il s'est décrit comme « aigri par le confinement, le manque de vie sociale et le manque de contacts » et a dit avoir perdu le contrôle face à une pression trop importante.
Il a été condamné en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Vienne (38) à la peine de trois années d'emprisonnement intégralement assorties d'un sursis probatoire pendant 2 ans avec obligation d'indemniser les parties civiles.
Pas très intelligent !!!!Antennes relais, Radars, on conteste, on incendie Outre le fait, la collectivité paie les dégâts sauf en cas de coupables arrêté et c'est très chère ;peut être pas assez. les antennes permettent les appels d'urgence, la mise en danger d'autrui peut conduire aux assises.