La circulation du virus a largement baissé à Lyon et dans le Rhône depuis deux mois pour atteindre son niveau de l'été dernier. Depuis quelques jours, le nombre de nouveaux cas est stable. Mais prudence, le variant Delta, plus contagieux, gagne du terrain en France.
La circulation du virus à l'instant t sur un territoire se mesure grâce au taux d'incidence. Les décideurs ont les yeux rivés dessus. C'est un indicateur clé. Le taux d'incidence détermine le nombre de cas positifs sur les 7 derniers jours pour 100 000 habitants. Sur une semaine glissante. C'est un très bon moyen de mesurer le degré de circulation du virus, à un instant t, sur un territoire.
Dans le département du Rhône, d'après les derniers chiffres stabilisés au lundi 28 juin, le taux d'incidence est de 24 (les données prennent donc en compte la période entre le mardi 22 juin et le lundi 28 juin). Le 4 avril, au plus fort de la 3e vague dans le département, le taux d'incidence était encore de 504 dans le département du Rhône. La baisse est claire, et très nette, depuis deux mois. C'est simple, il n'y avait pas eu aussi peu de nouveaux cas dans le département du Rhône depuis début août 2020 (voir le graphique ci-dessous).
Cela se caractérise également par une très forte baisse du nombre de personnes hospitalisées des suites du covid-19 dans les hôpitaux de Lyon.
Le variant Delta (anciennement appelé indien) gagne du terrain en France. Il est plus contagieux. "Le variant Delta représente environ 20 % des nouveaux diagnostics que nous réalisons. Il devient progressivement dominant", a expliqué Olivier Véran, le ministre des Solidarités et de la Santé, mardi sur France Info. Mais pour l'instant, pas de reprise épidémique dans le pays, comme au Royaume-Uni. La circulation du virus est vraiment basse actuellement en France, avec en moyenne "seulement" 1800 nouveaux cas par jour.