Depuis le 31 juillet, aux environs de 22 heures une importante rave party était en cours sur le site de l’ancienne ZAD de Roybon, en Isère, à une soixantaine de kilomètres de Lyon. Mardi 3 août, dans l’après-midi, les derniers participants étaient en train de quitter les lieux selon la préfecture.
Ce week-end du 31 juillet, plusieurs rave parties ont été signalées par les autorités en différents endroits de France. Elles auraient notamment rassemblé environ 1 500 personnes en Gironde, près de 600 en Vendée et 800 en Normandie, rapporte l’AFP, ainsi que plusieurs milliers sur le site de l’ancienne ZAD (Zone à défendre) de Roybon, en Isère, à une soixantaine de kilomètres de Lyon.
Il était environ 22 heures, samedi 31 juillet, lorsque des gendarmes de la Drôme ont alerté leurs confrères d’Isère que de nombreux véhicules prenaient la direction de la commune de Roybon, rapportait ce week-end le Dauphiné Libéré. Dimanche 1er août, la Préfecture estimait qu'environ 800 véhicules avaient convergé vers cette forêt proche de la Drôme pour participer à ce rassemblement non déclaré.
Jusqu’à 5 000 participants
Selon une source de gendarmerie citée par l’AFP, les fêtards étaient encore près de 2000 lundi matin, et d'après nos confrères du Dauphiné Libéré ils auraient été jusqu’à 5000 au plus fort du week-end. Vers 14h30, mardi 3 août, la Préfecture de l’Isère estimait qu’ils étaient désormais "moins de 200 ans".
Installée autour de l’évènement, les forces de l’ordre ont dit procéder au contrôle de tous les véhicules quittant la rave party. Selon les autorités, lundi 2 août, 70 verbalisations avaient déjà été établies, principalement pour consommation ou trafic de stupéfiants. Ce mardi, la Préfecture ajoutait que "les contrôles de gendarmerie se poursuivent jusqu'aux derniers départs dans l’après-midi".
Afin de détecter de potentiels cas de Covid-19 et de prévenir toute dissémination du virus après cette fête sauvage, les pompiers isérois déployés sur place ont mis à dispositions des "teufeurs" des auto-tests.
Une enquête ouverte
Dimanche, le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, et la Préfecture de l'Isère avaient annoncé l'ouverture d'une enquête judiciaire "pour déterminer les responsabilités des organisateurs". Ces derniers soulignaient notamment l'absence sur le site, par l'organisation de la rave, "d'équipe de sécurité civile pour protéger les participants".