Samedi 7 août, de nouvelles manifestations anti-pass sanitaire ont eu lieu dans le centre-ville de Lyon. Deux cortèges séparés ont réuni environ 2500 personnes selon la préfecture.
La pluie ne les aura pas découragés. C'est devant une forêt de parapluie que plusieurs prises de paroles ont eu lieu vers 14 heures samedi 7 août, avant le départ de la manifestation place des Terreaux. Un second rassemblement était organisé aux Brotteaux à la même heure. Selon la préfecture, 1700 personnes étaient présentes aux Terreaux et 750 aux Brotteaux.
Pour la première fois à Lyon depuis le début des manifestations anti-pass sanitaire, les deux manifestations étaient déclarées et se déroulaient sur un parcours autorisé par la préfecture.
Les manifestations s'opposent à l'extension du pass sanitaire et l'obligation vaccinale pour les personnels hospitaliers, mesures prévues par la loi sanitaire votée par le Parlement le 25 juillet. Après passage devant le conseil constitutionnel, qui a apporté de légères modifications, le projet de loi a été définitivement validé le jeudi 5 août et entrera en vigueur le 9 août.
Un défilé dans le calme mais des tensions place Bellecour
La manifestation au départ des Terreaux a débuté à 14 heures. Après quelques prises de parole, le cortège s'est dirigé de l'autre côté du Rhône pour rejoindre la Guillotière avant de revenir à Bellecour, où devait se terminer la manifestation. Après un moment de confusion, et une division d'une fraction du cortège partie rejoindre le second rassemblement à Jean Macé, les manifestants ont cherché à rejoindre le Vieux Lyon, faisant face à un cordon de policiers qui fermait plusieurs accès autour de la place.
Des tensions ont émergé à ce moment-là, peu avant 16 heures. Policiers et manifestants se sont affrontés, avec des lacrymogènes et des charges d'un côté, et par des jets de divers objets de l'autre. 7 personnes ont été interpellées à la fin de la manifestation, qui été dispersée peu après 17 heures.
Alors que le cortège a rejoint la place Bellecour de #Lyon dans le calme, un groupe hostile lance des projectiles sur les forces de l’ordre qui sont amenées à riposter.
🔴 Les manifestants sont appelés à se désolidariser. pic.twitter.com/CqiyqCF6sg— Préfet de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône (@prefetrhone) August 7, 2021
Deux cortèges aux sensibilités différentes
Deux manifestations différentes pour un même combat, cela peut paraître étonnant. D'autant plus qu'une majorité des manifestants, d'un côté comme de l'autre, se veulent des citoyens "apartisans" ou "apolitiques". Certains participent pour la première fois à une manifestation. Lyon Capitale les avait rencontrés un samedi de mobilisation.
Lire aussi : Lyon : 900 manifestants contre le pass sanitaire place Bellecour finissent sous les lacrymos
En réalité, si les deux manifestations s'opposent au pass sanitaire, elles n'ont pas les mêmes sensibilités politiques ni les mêmes mots d'ordre. La division en deux rassemblements a eu lieu chaque samedi à Lyon depuis le début des manifestations.
D'un côté le rassemblement au Brotteaux a été relayé par plusieurs groupes politiques comme : les Patriotes, parti d'extrême-droite dirigé par Florian Philippot, Debout la France, parti de droite voire d'extrême-droite dirigé par Nicolas Dupont-Aignan, différents collectifs citoyens mobilisés depuis plusieurs mois contre les mesures sanitaires (masques, vaccin...) et par "Union essentielle", parti citoyen qui a présenté une liste aux élections régionales. Ce dernier affiche que la manifestation est "apartisane et pacifique". Les revendications affichées sont concises, les organisations appellent à se mobiliser contre le pass sanitaire et "pour la liberté".
D'un autre côté, la manifestation aux Terreaux a été appelée par l'Assemblée des gilets jaunes de Lyon. L'appel a également été relayé par le groupe libertaire Lyon Insurrection. Si la dimension "liberticide" du pass reste une raison de la mobilisation, les mots d'ordre sont plus divers et portent sur la politique sanitaire en France. Retrait des réformes de l'assurance chômage et des retraites, plus de moyens pour les hôpitaux et les soignants, levée des brevets sur les vaccins et volonté "d'une gestion sanitaire démocratique et transparente", sont autant de revendications affichées pour cette manifestation. Lyon Insurrection s'est également plusieurs fois positionné contre "la récupération politique de l'extrême-droite" du mouvement anti-pass.
ne seraient ce pas eux les liberticides est ce la solution de ne pas vouloir que l'on s'en sorte?
s'ils sont vraiment pour la liberté je les invite à aller manifester là ou elle est vriament menacée
ils ont de la chance que la presse relaie leur action heuresuement tres tres minoritaire
Tellement minoritaire qu'il y a des centaines de milliers de manifestants dans toute la France, et qu'un les 2 doses ne sont prises que par à peine plus de 60% des français ?
"S'en sortir" avec des gens qui sont vaccinés et qui transmettent le virus, peuvent tomber malade et aussi mourir, je n'appelle pas ça une "garantie de s'en sortir", surtout que le débat est vif sur les mutations de ce virus. Le produit injecté empêche-t-il ces variants d'apparaître ? La question reste posée.
"Tellement minoritaire" Donc, 60 sur 100 vaccinés, pas majoritaire !
oui, d'accord, 40% c'est une minorité par rapport à 60%.
Mais ce n'est pas une "minorité négligeable" comme le répètent à l'infini les éditorialistes sur les chaines d'info en continu.
200 000 manifestants pour 36 200 000 vaccines completement donc oui tres minoritaire
les deces interviennent chez des gens non vaccinés
quant aux mutations plus on aura de gens non vaccines facilitateurs plus on aura de variants ...
on ne les remercie donc pas
Vos données sont inexactes :
Des gens vaccinés meurent quand même du covid19 (chiffres officiels à retrouver si on les cherche)
Des gens vaccinés transmettent la maladie (ce qui est une drôle de caractéristique pour des gens soit disant vaccinés 😀 )
et la mutation est peut-être accélérée par ce produit, un peu comme les maladies nosocomiales qui peuvent se développer à force de "tuer certaines versions". En fait, on accélère la sélection naturelle des virus et en tuant des versions dont on a les médocs, on laisse plus de place pour les autres versions qui n'ont plus de "concurrent". Sur ce plan la communauté scientifique s'interroge (mais pas les gouvernements ! 😀 )